lundi 26 novembre 2007

La Rédemp"Dion"

Après avoir vu la famille Dion à TLMEP, j'ai eu envie de leur pardonner. De leur pardonner leur côté un peu habitant, leur quétainisme avancé, leur statut de wannabes vivants dans l'ombre d'une mégastar internationale, leur pardonner leur mère un brin pathos et sa boule magique qui a rien de magique. En plus, ils ont chantés leur toune sans se tromper et il y a même un passage vers la fin qui était plutôt réussi. J'étais à deux doigts de regretter d'avoir envoyé leur fameux Youtube au 3/4 de mes connaissances.

Mais, j'ai pas pu. C'est peut-être le fait qu'ils chantent au Casino ou qu'ils sont tous un peu poches sauf celle qui était la choriste de Céline. Je sais pas.
Malgré toute ma bonne volonté, c'est plus fort que moi, je les trouve encore tristes.

samedi 24 novembre 2007

Tranche de vie matinale

Tantôt, je voulais manger des céréales mais il ne me restait plus de lait. Me sentant aventurier, j'ai décidé d'essayer mes Mini-Wheats à la cassonnade... avec le lait au chocolat qui me restait.

Je vous sauve du temps et vous l'annonce en primeur: c'est tout simplement la chose la plus immonde que j'aie goûtée de toute ma vie. Passez vous le mot.

mardi 20 novembre 2007

Vivre ou regarder vivre?

De ce temps-ci, on ne peut pas dire que ça chôme à la résidence des Vieux Garçons. Oh non! Je peaufine activement mon style à Guitar Hero 3 jusqu’à pouvoir battre Slash les yeux fermés. Puis, quand je suis fatigué de la liesse de la foule virtuelle, j’enfile mon chandail du Canadien et je continue ma saison sur PS3 que je mène en parallèle de la vraie. Je suis le meilleur compteur de la ligue et Qu’àcelanEtienne est de loin le fabriquant de jeu le plus efficace. Ça, c’est un exercice pas ordinaire et mon cardio s’améliore de jour en jour.

Épuisé, je me blottis entre Magda et Hillary Duff et je me laisse faire rêver par les créateurs d’ici et d’ailleurs. Dans ces moments de pur abandon intellectuel, je peux vivre la joie, la colère, la peur, le courage et l’amour sans même sortir de chez moi. Jusqu’à ce qu’une psychologue de pacotilles vienne troubler mon coma abrutissant en me parlant d’une tare moderne : la vie par procuration.

Semble-t-il que je corresponds au type moyen de la personne vivant par procuration. L’indice de base en est simple, le vivant par procuration soutire le gros de ses expériences de vie de son expérience télévisuelle. Ses référents sont télévisuels et sont lien avec la réalité est inversé. C’est-à-dire que la télévision ne rapporte plus la réalité, mais définit elle-même ce qui est réel. Ainsi, si Hillary ne me parle pas du Darfour, c’est que le Darfour n’existe pas.

La forme la plus poussée de la vie par procuration est la synesthésie visuo-tactile où la personne ressent physiquement les contacts dont elle est témoin. C’est le cortex somatosensoriel qui disjoncte dans ce temps-là et qui fait d’un banal épisode de C.A. une virée charnière digne des bacchanales romaines.

Malheureusement pour moi, mon cortex fonctionne normalement et mon expérience télévisuelle, même si elle est vécue en HD, ne demeure qu’un simple moment de télévision. Ainsi, je pense que la psy du dimanche est dans le champs et que ce n’est pas tant une vie par procuration que je mène, mais que j'ai plutôt une trop grande accumulation de temps libre.

Comme là, pour passer le temps sans regarder la télévision, je vais aller voir sur Internet ce que les Lofteurs font en ce moment. À tient, ils font rien… comme moi.

jeudi 15 novembre 2007

Dans la rue

Après presque deux semaines sans nouvelles, je suis enfin de retour à la maison. Vivre dans la rue a été toute une aventure, croyez-moi. Et oui, j'ai mis la main sur le fameux Guitar Hero 3! Enfin. Voyez par vous-mêmes.


Évidemment, mes deux semaines de vagabondage ont laissé des traces. On ne vit pas dans la rue comme dans le confort de sa résidence. Et si je suis dû pour un sérieux rasage et une coupe de cheveux, ces marques que vous voyez sur la photo s'effaceront facilement. Mon psyché, lui, porte des séquelles beaucoup plus permanentes de ce séjour de renégat.

Au lendemain de mon dernier billet posté ici, Attrayan n'a jamais cédé ni à mes demandes répétées, ni à mon chantage émotif. J'ai dû trimer dur pour mettre le grapin sur mon Saint-Graal. Suite à mon dernier message, j'ai pris en considération vos quelques commentaires, qui m'ont tous mené à des échecs cuisants. Mes contacts ont cherché le jeu pour moi de Gatineau à Chicoutimi, sans succès.

Je me suis résigné. Puis j'ai pleuré. Et j'ai grelotté sur la rue. À la fin, les commerçants ne me laissaient même plus rentrer dans leur magasin pour vérifier si le jeu était arrivé. Je devais supplier les passants d'entrer s'informer pour moi.

À bout de souffle et ayant épuisé toutes les solutions possibles, je me suis alors tourné vers la seule personne qui pouvait peut-être disposer de ressources insoupsonnées. J'ai pris mon courage à deux mains et suis allé voir mon vieil ami: le Père Noël. Bon, vous ne me croierez peut-être pas mais il existe, je vous assure. On s'est parlés. Toutefois, le vieillard trouva lui aussi le moyen de me décevoir. Désolé mais je suis beaucoup trop occupé à gérer l'organisation de mon défilé pour te trouver ton jeu. En plus, même si j'avais le temps, je ne le trouverais pas. J'ai déjà dû le rayer de plein de listes cette année tellement il est introuvable. Tout penaud, je restai ensuite muet pendant quatre jours. Quatre jours à errer dans les rues, le vague à l'âme, incohérent, aucunement aidé et rejetté par ses pairs.

Jusqu'à l'idée. Un appel et le tour était joué. Il m'avait trouvé une copie de mon jeu. Je l'en remercie encore en louant le ciel.

Merci, donc, à toi qui m'a aidé alors que tous avaient cessé de le faire. Tu es plus débrouillard que mes amis. Plus connecté que le Père Noël. Plus compréhensif que mon si cher ami Attrayan. Tu es un faiseur de miracles professionnel et ce, même si tu passes tes journées à réaliser l'impossible.

Alors merci à toi, Maître du Loft.
Je t'en devrai une.

vendredi 2 novembre 2007

Sans-Abri

Je me considère maintenant comme un sans-abri. J'ai été mis dehors de ma résidence. Et pas d'un propriétaire au logement non-payé, oh non, même pas. C'est Attrayan, mon colocataire adoré, qui m'a mis dehors. Il a fait changer les serrures et voilà, je suis dans la rue. Pour vrai. Et pour comprendre comment on en est arrivés là, il nous faut remonter jusqu'à samedi dernier...

Samedi matin, donc, le circulaire hebdomadaire de Future Shop nous a annoncé la sortie de Guitar Hero III, un jeu vidéo hautement passionnant. Le jeu, édité pour toutes les consoles, arrivait en magasin le lendemain, dimanche. Tout excité, j'ai agressivement jeté la circulaire entre Attrayan et sa toast et lui ait crié y'en a une copie qui entre dans ton PlayStation3 dimanche soir, cher ami!. Ce après quoi, nous avons dansé de joie, évidemment, en souriant et riant comme des gamins. Pourtant, le lendemain soir, je revenais tout penaud. Les trois Future Shop visités avaient écoulé leur stock, sans compter le Game Buzz qui rageait de ne pas en avoir encore reçu et j'étais bredouille.

Et voilà donc depuis lundi matin que je multiplie les coups de fils dans les divers Toys"R"us, Wal-Mart, EB Games et autres, toujours sans succès. J'harcèle tellement les commis que j'en appelle maintenant certains par leur prénom, c'est vous dire!

Or, hier après-midi, Attrayan m'a posé un ultimatum: tu nous trouves un Guitar Hero III ou je ne te laisse plus rentrer chez nous. J'ai eu beau protester de toutes les façons, argumentant que la plupart des magasins craignaient ne pas recevoir d'autres copies avant les fêtes, Attrayan n'a pas cédé d'un poil. Eh ben je te souhaite tout de suite Joyeux Noël, mon gars, a-t-il rétorqué, ajoutant l'insulte au poids de sa menace, car j'ai déjà changé la serrure de notre. Tu ne dors pas ici ce soir sans revenir avec le jeu!

Vous devinerez que j'ai donc multiplié les coups de désespoir en soirée, et tout y a passé: facebook, ebay, scalpers, rien n'y a fait: je n'avais toujours pas le jeu en ma possession. Résigné, je suis revenu à notre résidence et ai tenté d'expliquer la situation à mon colocataire. Heureusement pour moi, hier soir, le Canadien avait gagné son match et Attrayan était donc de bonne humeur. Dans un élan d'empathie et de générosité (vive le CH!), il décida qu'il me laisserait dormir ici cette nuit. Pour une dernière fois.

Ce matin, donc, me voilà debout à 7h, à explorer les moindres recoins du web comme un forcené. J'ai besoin de trouver aujourd'hui un endroit où une copie du damné jeu est encore disponible pour notre PS3.

Vous pouvez m'aider en me trouvant ça... ou un toit.