samedi 30 juin 2007

Question

Suis-je la seule personne de la ville qui se contrefiche complètement du Festival de Jazz?

vendredi 29 juin 2007

Live Earth: enfin chez nous!

Peuple québécois, réjouissez-vous: Montréal aura enfin son Live Earth, cette année. Notre bonne métropole présentera un beau gros spectacle de statut international, rivalisant avec les programmations des autres métropoles du monde.

Ainsi donc, à Tokyo, on pourra voir Linkin Park et Rihanna. À Rio de Janeiro, ce seront Macy Gray et Lenny Kravitz qui tiendront la scène, alors que Shakira et Snoop Dog tiendront celle d'Hambourg pendant que Jack Johnson sera à Sydney.

Pas mal pris, New York présentera notamment The Police et Bon Jovi, pendant que Londres sera prise d'assaut par Madonna, les Red Hot Chili Peppers, les Beastie Boys, Metallica et les Pussycat Dolls.

À Montréal, question d'être aussi hots, les organisateurs ont sorti l'artillerie lourde. Sur notre scène, on verra des stars internationales telles que Zachary Richard, Garou, Jorane, Marilou et Dan Bigras.

Je suis si fier de ma ville.

mardi 26 juin 2007

La surprise de l'été

Le mot se passe depuis plusieurs semaines et l’opinion est pratiquement unanime : le film pressenti pour être la honte du box-office estival est Nitro. Le teaser est particulièrement éloquent à cet égard et nous promet candidement une sérieuse dérape cinématographique.

Hier, je fus invité à sortir de notre résidence pour assister à la grande première du dit film d’action au théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts. Comme je ne suis pas très aguerri aux sorties glamours, j’étais possiblement le moins bien habillé pour l’occasion (il y avait une ribambelle de groupies de Martin Matte de 16 ans habillées en robes de bal, c’est vous dire), je suis entré par la porte du tapis rouge sans trop m’apercevoir que tout ce qu’il y a de médias québécois m’auscultait avec curiosité, cherchant d’où je pouvais bien être connu et j’ai un peu bousculé Lucie Laurier pendant qu’elle donnait une entrevue.

Pas trop grave, me dis-je, et je vais m’installer, une bonne demi-heure à l’avance, dans la Corbeille retrouver mon siège. On ne peut pas faire plus subtil comme nom de section, la Corbeille. On y retrouve les fans de Martin Matte susmentionnés, les gagnants pré-pubères du concours de Rock Détente et toute la bande de profiteux qui ont reçu des billets gratuits pour que la salle ait l’air pleine. Bref, toutes sortes de petits déchets plébéiens s’amoncellent dans la partie la plus éloignée du théâtre. J’en faisais partie et je n’étais pas peu fier de participer à une activité aussi class.

Nitro commence enfin après les discours d’usage du réalisateur et du producteur et c’est avec toute la mauvaise foi qui me caractérise que j’attends le moment où le film va vraiment se planter. Il faut dire que mes dernières expériences du box-office québécois furent de lamentables déceptions. Il suffit de mentionner le ramassis de clichés qui compose Bon cop, bad cop ou l’innommable horreur que fut Roméo et Juliette ou même le trou de deux heures que représente Ma fille, mon ange pour comprendre qu’un cinéphile devient méfiant à un moment donné. Sachez aussi que je ne mets pas dans cette catégorie Congorama, Cheech ou Le guide de la petite vengeance qui n’aspiraient pas vraiment à intégrer le box-office.

Ainsi, j’attends la déconfiture de film de l’heure avec une certaine perversion mais, contre toute attente, Nitro ne se plante pas. Si le début cahote un brin, le reste du film se peut vraiment. C’est beaucoup plus un film d’amour qu’un film d’action et la promotion est trompeuse, mais le seul constat que Martin Matte est crédible et que pour une fois Lucie Laurier est dirigée comme du monde m’a rendu heureux.

Je suis sorti de la Place-des-Arts un peu déboussolé, tout mon beau cynisme laissé derrière dans la Corbeille. Nitro n’était pas si mal que ça finalement.

samedi 23 juin 2007

La St-Jean

Plus tôt cette semaine...

LUI - Qu'est-ce que tu fais pour la St-Jean?
MOI - Je ne sais pas encore. Sûrement regarder le spectacle à la télé.
LUI - On pensait se regrouper, quelques copains et moi, et fêter, en allant voir un des spectacles, sur la rive-sud.
MOI - Ça pourrait être sympa. Vous allez où, voir quoi?
LUI - Pour l'instant, on croit aller voir Mes Aïeux.
MOI - ... Euh... (Il est hors de question que j'aille voir ça, mais je n'ai pas envie de froisser mon ami) Ok tiens moi au courant, j'irai peut-être avec vous!
LUI - Super! Ce sera une soirée extraordinaire!

Puis, tantôt...

LUI - Et puis, tu viens fêteravec nous?
MOI - Ah je sais pas trop. Je suis pas fan de Mes Aïeux moi, tu sais...
LUI - Ah mais on a changé les plans!
MOI - Cool alors! Sans Mes Aïeux, oui, j'irais vous rejoindre alors!
LUI - En fait, on ne va plus à ce spectacle-là, on va aller à Boucherville plutôt!
MOI - Pas de problème. C'est quoi le spectacle, là-bas?
LUI - C'est Kaïn.
MOI - ... T'es sérieux?
LUI - Ouais!
MOI - Bon, tu m'oublies alors. Avec Mes Aïeux, j'étais encore capable de mentir et te dire que j'irais probablement, mais pas Kaïn. Pour eux, je suis incapable de même faire semblant que j'y serai peut-être. Je peux juste pas. Pas Kaïn. Désolé.

vendredi 22 juin 2007

Le jour de gloire est arrivé

En ce vendredi 22 juin de l'an de grâce 2007, Qu'àcelanEtienne ajoute une année de plus à son fabuleux destin. Vous avez été nombreux à me soumettre des idées-cadeaux, certaines saugrenues, d'autres inquiétantes et la plupart géniales. J'étais heureux de constater que beaucoup de propositions touchaient au monde merveilleux de la télévision et j'ai beaucoup hésité entre le mini-frigo, la figurine de Jack Bauer, le DVD de Passe-Partout, une visite d'un studio ou même le signal satellite volé. Mais, je me suis dit qu'avec toutes les propositions extravagantes présentées, je me devais de sortir des sentiers battus. Mais comment choisir?

Allons-y d'abord par élimination. Je déteste les Têtes à Claques alors le Willy Waller, c'est pas une option. Inutile d'acheter une Wii vu que nous avons désormais un beau et puissant PS3 (je vous en reparlerai). Une structure en bâtons de pop-sicles demande un effort manuel digne d'un ingénieur civil et un cerf-volant signifie une sortie à l'extérieur, comme un après-midi au parc avec des enfants, un spectacle de Dieudonné ou un voyage à Londres (même pour Harry Potter). La poupée gonflable était une avenue prometteuse, mais après réflexion, je pense que Magda serait froissée par la présence d'un autre symbole féminin inanimé. Enfin, lui offrir une vie, d'abord c'est scientifiquement impossible puis l'allusion reste somme toute assez blessante, comme si Qu'àcelanEtienne avait besoin de plus d'action dans son existence que ce que lui procure déjà le petit écran.

Alors, roulements de tambour, voici ma liste de cadeaux pour cette année. D'abord, j'ai fait un gros colleux à Qu'àcelanEtienne pour qu'il entame sa journée sous le signe du plaisir. Puis, je lui ai offert une jolie carte d'anniversaire avec un beau polygone jaune dessiné dessus dans laquelle j'avais habilement inséré un certificat-cadeau pour une épilation au lazer. Ensuite, déjeuner au lit avec une bonne crêpe à la mayonnaise et un bol de crème glacée préparée dans un ballon de soccer fait spécialement pour ça. Puis la grande annonce :

"Cette année mon ami, je t'offre une nuit de folie à la Ronde, ou ailleurs, avec Karine et Edgar Fruitier!" Inutile ici de vous dire à quel point il est resté pantois devant une telle annonce. Je pense qu'il ne me croyait pas. Alors, je lui ai dit que c'est vous qui m'aviez suggéré toutes ces bonnes idées. Il jubilait, que dis-je, il s'extasiait.
Alors, Hope-Folly, ça va me prendre le numéro UDA d'Edgar, que tu dois bien connaître, et un moyen de le rejoindre. Karine, je voudrais connaître tes disponibilités pour la semaine prochaine et profites-en pour nous laisser tes coordonnées.

Merci de vous êtes prêtés à l'exercice et devant le succès retentissant de la récente expérience, ne craignez pas que je vous redemanderai vos conseils pour Noël.

Et... Bonne fête Qu'àcelanEtienne!

mardi 19 juin 2007

C'est à son tour

À peine un mois plus tard, c’est maintenant le tour à mon complice de la première heure, Qu’àcelanEtienne, de fêter son anniversaire. Plus que quelques jours avant le moment grandiose où nous célébrerons ce jour heureux où la maman de Qu’àcelanEtienne mit bas à un être mignon, câlin et roux.

Je vous en parle pour une raison bien simple. Voilà quelques temps que nous nous connaissons, vous et nous, par l’entremise de ce blogue, et j’ai besoin de vos conseils pour trouver le cadeau de fête idéal à un ami idéal. J’ai bien averti Qu’àcelanEtienne de ne pas aller lire les commentaires de ce post, alors ne vous gênez pas et, surtout, ne vous censurez pas. Peut-être que votre idée-cadeau sera la meilleure et qu’elle changera à jamais la tranquille existence de mon acolyte.

Pour l’instant, j’hésite entre une journée à la Ronde et un forfait de 5 canaux supplémentaires sur le câble. Je vous invite à clancher ça.

Un petit avis d’importance : toute question relative à l’âge de Qu’àcelanEtienne demeurera sans réponse. Il en va de même de son état civil et de son numéro d’assurance sociale.

Merci infiniment de votre collaboration.

jeudi 14 juin 2007

Formidable invention

Je viens de découvrir une invention formidable et il m'a semblé d'une importance capitale de la partager avec vous.

Tantôt, je faisais mon lavage et, en sortant mes vêtements de la laveuse, j'ai eu envie de porter la jolie chemise que je tenais dans mes mains, toute frippée et mouillée. Problème: comment la faire sécher plus rapidement? Notre rack sèche bien mais assez lentement. La sècheuse est contre-indiquée si je veux encore pouvoir la porter.

Curieux, j'ai décidé d'essayer ce truc qui traîne sur la galerie d'en arrière depuis notre emménagement. Je ne m'y étais jamais intéressé, mais ça valait le coup d'essayer. J'y ai donc mis ma chemise pour la faire sécher et ça a fait des miracles: 15 minutes plus tard, tout était bien sec! Moi qui n'avait jamais utilisé ce truc, je découvre aujourd'hui un monde fascinant de possibilités. Je suis tout fébrile et enthousiaste! Assurément, ce sera l'invention qui changera mon été. Je vous invite tous à la découvrir et en faire usage abondamment, c'est vraiment extraordinaire!

Ça s'appelle une corde à linge, je crois.

État d'urgence

Ce matin, je me suis levé, j'ai ouvert mon tiroir de sous-vêtements et horreur! Il ne me reste plus de boxers! Je suis du pour un lavage!

Heureusement, comme les filles et leurs bobettes de menstruations, j'ai aussi ma solution d'urgence: ces boxers que j'appelle les bobettes backup. Ces boxers hideux qui traînent au fond de mon tiroir constituent une solution toute avisée et rapide pour soulager la crise dans laquelle je suis plongé, du moins temporairement.

Ils sont inconfortables et laids. Ils sont rouge et noir, en damiers, avec des images de caribou et de sapin noirs dans les carrés rouges. Un cadeau de mère revenue de l'ouest canadien. Et oui, c'est aussi horrible que vous pouvez l'imaginer.

Bon, je vais aller me partir un lavage...

lundi 11 juin 2007

Jacques

L'absence de journal à lire en déjeunant crée déjà des remous. Après m'avoir forcé à regardé Musique Plus pour accompagner mes toats plus tôt la semaine dernière, voilà que le manque d'occupation nous force à trouver de nouveaux moyens de se divertir au réveil.

Ce matin, alors que le coloc dormait, je déjeunais paisiblement dans la cuisine en observant le mur, en silence. J'ai alors entendu un craquement de plancher se rapprocher, puis Attrayan apparaître, l'air encore endormi. Salut, m'envoya-t-il d'une voix rauque que je n'avais jamais entendue avant. Je le sais que t'es pas Attrayan, ta voix t'a trahi! Qui es-tu, sale imposteur? lui ai-je spontanément lancé, d'une voix glaciale. Nos regards se sont alors soutenus, dignes des plus grands duels de westerns. Tout bonnement, il m'a alors lancé tu as raison, je ne suis pas Attrayan. Il dort encore, dans sa chambre. Je suis son evil twin. Je m'appelle Jacques.

Tenant le même regard, j'ai alors affiché une moue de gars peu convaincu. Regarde, la preuve que je ne suis pas Attrayan, c'est qu'on est pareils mais moi, j'ai une moustache dit-il en se plaçant un doigt au-dessus la lèvre supérieure. Mon scepticisme confondu, je ne pus que répondre ok man, si tu veux du jus, sers-toi

Et dire que si on avait reçu notre journal, ce personnage ne serait peut-être jamais né...

samedi 9 juin 2007

Attrayan 2.0

Depuis tout récemment, j’ai décidé de faire un peu comme tout le monde et de vraiment m’intégrer aux multiples réseaux virtuels qui font les beaux jours des gens qui n’ont pas de vie. Je me pars un MySpace, m’ouvre un compte Yahoo pour me connecter à Flickr et m’inscrit sur Facebook. Avec une excitation toute puérile, je contacte des amis, laisse des commentaires à droite et à gauche, retrouve d’anciennes connaissances, organise des rendez-vous sur MSN, partage mes photos, consulte celles des autres et constate, finalement, que je passe encore plus de temps qu’avant devant mon ordinateur.

Ce blogue était déjà un investissement de temps considérable et voilà que je deviens un membre actif de la Toile, un véritable missionnaire du Web 2.0. Le Web 2.0, pour les quelques personnes qui sortent encore dehors et qui ne savent pas c’est quoi, c’est la troisième évolution que connaît le Web depuis sa naissance. Il y a eu le Web 1.0 avec des pages Web normales qu’on pouvait lire comme les pages d’un livre. Puis, vînt le Web 1.5 alors que les sites étaient désormais évolutifs et qu’on pouvait consulter plusieurs fois la même adresse et avoir accès à de la nouvelle information. Enfin, depuis le début de 2004, nous sommes dans l’aire du Web 2.0, alors que les utilisateurs peuvent désormais partager de l’information, écrire leurs propres pages, créer des réseaux de connaissances et d’affiliation, bref, participer à l’enrichissement de la Toile.

Évidemment, pour un Vieux Garçon, c’est là une percée fantastique de la technologie moderne : rester en contact avec des gens sans jamais avoir à les rencontrer en personne. Mais, mis à part l’échange de quelques facéties triviales et les annonces de shows ou de fêtes, toute cette belle réseautique virtuelle ne sert pas à grand-chose finalement. La durée de vie des pages personnelles est limitée et plus souvent qu’autrement, ont fini par ne plus consulter nos différentes pages que pour aller dire qu’on ne veut pas devenir ami avec Cynthia de Pennsylvanie, lire des platitudes de classe mondiale dans nos commentaires ou sur notre Wall et constater amèrement qu’on est bloqué à 52 amis et que ça ne montera pu.

Il y a encore des gens qui ne savent pas ce qu’est Wikipédia ou YouTube et qui pensent que c’est très 2007 de télécharger un Torrent. Force est d’admettre que je les envie et j’aurais préféré ne pas vivre la révolution 2.0. Il est trop tard pour reculer maintenant, mais je regrette mon Attrayan 1.0 qui trouvait extraordinaire de pouvoir envoyer un courriel à quelqu’un. Je regrette même un peu ma version 0.0, celle pour qui 256 couleurs, c’était vraiment beaucoup. J’avais peut-être moins d’amis que maintenant, mais au moins quand je les « pokais », ils réagissaient pour vrai.

Ahhh… nostalgie. Et dire que les spécialistes parlent déjà du Web 3.0 avec l’intégration du 3D dans Internet. Profitez de vos proches dès aujourd’hui, car demain, ils ne seront plus que rectangles de 1080i avec fini glossy.

vendredi 8 juin 2007

Un conseil d'ami

L'été dernier, nous avons vu un film absolument merveilleux au festival Fantasia, Behind the Mask: The Rise of Leslie Vernon. Il est actuellement présenté au Cinéma du Parc, ce soir et demain ainsi que vendredi et samedi prochains, à 23h30. Seulement ces quatre représentations (pourquoi si peu?!) et c'est fini après. Ne le manquez pas, ça vaut le déplacement.

C'est un film d'horreur qui décortique tous les moteurs et mécanismes des films d'horreur en les réappliquant de façon complètement réussie. On peut le comparer à Scream dans l'approche, mais le résultat, horrifiant et sérieux cette fois, est complètement fascinant. C'est aussi un faux documentaire complètement absurde et crédible, qui saisit et fascine. Je me souviens d'être sorti de la projection complètement satisfait: on m'avait fait peur et on m'avait divertit de façon intelligente. Ce film est un cas rare.

Ceci dit, la dernière demie-heure est très décevante, mais ça n'enlève rien au film. Ne boudez pas votre plaisir pour autant.

En manque de nouvelles.

Depuis le début de la semaine, notre journal nous a déserté. Nous ne recevons plus notre livraison quotidienne. Chaque matin, je mets le nez dehors et je scrute le pas de la porte, à la recherche d'actualités. Depuis cinq matins, l'actualité nous évite. Notre livreur nous a-t-il vraiment fait faux bond ou notre quotidien est-il plutôt subtilisé par nos malicieux voisins de pallier?

Il nous faut faire enquête.

jeudi 7 juin 2007

Déjeuner avec des hippies

Ce matin, je déjeunais en regardant Musique Plus quand je suis tombé sur un vidéoclip du groupe Tricot Machine. À la vue de ce vidéoclip, dans lequel le couple/groupe fait un gâteau au chocolat en ayant tellement de plaisir, j'ai spontanément lancé à Attrayan: la seule chose que j'hais plus que des hippies, c'est un vidéoclip de hippies.

samedi 2 juin 2007

Avant le spectacle de Gwen

Tel qu'annoncé par Attrayan, mardi soir dernier, nous nous sommes rendus au Centre Bell pour voir le spectacle de Gwen Stefani. Si nous comptons bien revenir plus en profondeur sur ce spectacle, il est d'abord important que je vous parle du highlight de la soirée: le buffet chinois.

Avant de nous rendre au spectacle, nous avions décidé d'aller manger près de l'amphithéatre. Comme tous nos premiers choix de restaurants étaient pleins à craquer, nous sommes partis à l'aventure, à la découverte des restaurants environnants qui nous étaient inconnus. Puis, il nous est apparu: un buffet chinois, en plein coeur du centre-ville.

L'enseigne Buffet à volonté interpellait directement notre fierté d'homme. Car l'action d'aller au buffet chinois, entre hommes, n'est pas seulement qu'aller au restaurant. On ne va pas dans un buffet simplement pour apaiser notre apétit, oh non, y'a les restaurants pour ça. Entre hommes, on va au buffet pour tester notre virilité. Pour jauger notre masculinité et la comparer face à nos pairs. Pour prouver qu'on est le plus mâle du groupe. C'est l'ultime test: qui est l'homme du groupe, celui auquel tous devrons respect et obéissance? Le buffet chinois est le teste qui permet d'identifier ce mâle alpha.

Et tout ça ne peut se calculer qu'au nombre d'assiettes englouties.

Si Attrayan s'est d'abord présenté comme un aspirant crédible et apte à la compétition, il s'est toutefois rapidement dégonflé quand est venu le temps d'entâmer la troisième assiette, que je mangeais déjà goûlument. Pris de pitié, je me suis transformé en coach et lui ai relevé toutes les erreurs qu'il avait faites. Aujourd'hui, j'ai pensé les partager avec vous.

- Ne pas boire d'eau. L'eau remplit inutilement votre estomac. Rappelez-vous que les cuisiniers vont épicer et saler les mets abondamment pour vous faire boire, et les serveurs rempliront toujours votre verre à rabord. Mais vous devez boire le moins possible.
- Les soupes ont toujours l'air très bonnes, mais encore une fois, commencer son repas par un bol de liquide vous remplira pour rien. Mieux vaut attaquer les plats sans perte de temps.
- Certains buffets offrent maintenant des sushis. À volonté, je comprends que ce soit une offre tentante: toutefois, rappelez vous que ces sushis sont de bien piètre qualité et contiennent presque seulement du riz. Or, le riz, ça bourre inutilement pour rien.
- Il faut se gaver rapidement. Si vous prenez votre temps, le cerveau et l'estomac auront le temps de se communiquer et vous arrêter dans votre périple. En mangeant très rapidement, vous engloutirez plus de nourriture, en plus d'impressionner efficacement les copains et de vous imposer comme un des leaders de la soirée.
- Dans le même état d'esprit, il ne faut pas prendre de pause entre deux assiettes. Vous avez terminé? Levez-vous et aller la remplir à nouveau. Une pause est une perte de temps là où chaque minute compte.
- Ne pensez jamais en termes de "je dois me garder de la place pour le dessert". Il importe de remplir votre estomac à pleine capacité avant tout. Une fois que vous serez gonflé et que vous étoufferez, vous serez enfin prêt à penser au dessert.

***

Vous comprendrez donc qu'on a vu Gwen Stefani bien repus, avec un certain mal de ventre. Pour ce qui est de Gwen elle-même, on l'a vue de proche, mais c'est une autre histoire....