Comme nous sommes LA référence télévisuelle pour plusieurs d’entre vous et que la saison télé vient de commencer, voici en bref ce que vous devez absolument voir à la télévision états-unienne, ce qui serait bon de regarder et ce qui est tout à fait inutile d’écouter. Avis important : les commentaires de ce billet véhiculent l’opinion d’un seul des auteurs et ne représentent en aucun cas la ligne de pensée des Vieux Garçons.
À voir absolument
Les incontournables cet automne sont assez nombreux et sont pratiquement tous diffusés le lundi soir. Il y a d’abord la troisième saison de Prison Break qui, après une seconde saison un peu ordinaire, promet aux téléspectateurs la même intensité narrative que la première saison. Il y a aussi Heroes, aussi présenté le lundi, dont la réputation n’est plus à faire malgré les détracteurs qui condamnent la fin plutôt faible de la première saison. La nouvelle série Chuck, racontant les mésaventures d’un nerd qui se retrouve, du jour au lendemain, investie de tous les secrets du gouvernement américain, est aussi à voir absolument les lundis soirs. C’est très drôle et l’acteur principal est on ne peut plus efficace.
Les autres soirs de la semaine, les émissions dignes de mention sont Pushing Daisies, un genre d’Amélie Poulain sur la mort, la quatrième saison de The Office, un véritable délice d’humour qui n’a rien à envier à son homologue britannique et, enfin, mon péché mignon, The Colbert Report que vous connaissez certainement déjà depuis plusieurs années.
À voir si vous avez le temps
Si vous avez le temps, jetez un œil sur Bionic Woman, une sorte de Heroes dont l’intrigue évolue autour d’une seule héroïne, Journeyman qui raconte les tribulations d’un bonhomme qui peut voyager dans le temps au plus grand dam de sa famille et Reaper, une série humoristique où le héros travaille malgré lui pour Satan après que ses parents aient vendu son âme.
On peut aussi se gâter d’un plaisir malsain avec Kid Nation, une télé-réalité genre Survivor mettant en compétition des ti-enfants, ou tout simplement suivre la nouvelle saison du dit Survivor basé cette année en Chine.
À ne pas voir, même avec un fusil sur la tempe
Inutile de regarder Gossip Girl, une série insipide sur des ados trop riches et même chose pour Life, une série portant sur le retour au travail d’un détective qui vient de passer quelques années en prison et qui n’est finalement qu’un ramassis de clichés déjà vus dans des émissions de plus d’envergure.
Enfin, il y a plusieurs autres séries que je ne regarde pas, mais qui font les beaux jours des grands réseaux comme House, Desperate Housewives, Lost, Grey’s Anatomy, Smallville, One Tree Hill, Dexter, CSI et j’en passe.
En somme, si vous voulez suivre un peu de télé états-unienne, mais que vous manquez de temps, vous pourrez voir le principal et le meilleur en n’y consacrant que votre lundi soir. Le reste de la semaine, gardez-le pour la télévision québécoise ou pour quelque chose de moins enlevant comme passer du temps en famille ou lire un livre.
dimanche 30 septembre 2007
lundi 24 septembre 2007
10 ans plus tard
J’ai reçu récemment un courriel d’une vieille connaissance. Une fille sympathique avec qui je déconnais au secondaire, mais avec qui je n’avais gardé aucun réel contact ni même un souvenir digne de mention. Dans son message, elle me disait qu’elle organisait des retrouvailles du secondaire, question de voir ce qu’on était devenu 10 ans plus tard et qu’elle aimerait bien que je me pointe.
J’y ai pensé longuement avant d’accepter. D’abord, j’avais peu d’amis à cette époque et revoir volontairement des gens avec qui j’avais volontairement rompu tout contact me semblait illogique. De plus, retourner sur la Rive-Sud de mon propre gré et non pour des raisons de survie, par exemple, parce que l’île de Montréal serait entrain de couler au fond du fleuve, représentait un obstacle considérable.
Puis, je me suis dit qu’il fallait bien que je sorte un peu de chez nous. J’ai pris le métro, j'ai traversé le fleuve tout plein de mes appréhensions et, comme de raison, j’ai attendu l’autobus pendant une demi-heure. Arrivé au petit café-bar, j’avais des papillons dans le ventre et des émotions vieilles de 10 ans me remontaient dans la gorge. Mais j’étais près. J’avais mon texte d’usage bien en bouche, du genre : « Ohhh, moi? Ben, je passe beaucoup de temps à la maison, j’ai un colocataire que j’adore, « une » fauteuil très fidèle, une télévision HD jeune et pimpante et quand je ne regarde pas l’une de mes 25 émissions préférées, je tiens un blogue pour passer le temps. »
Mais, je n’aurais pu prévoir le spectacle qui m’attendait sur la terrasse. Mis à part du linge plus récent, du gras ici et là et un brin de maturité dans les traits, j’avais devant moi l’authentique class of 1997. Les mêmes visages, les mêmes attitudes et les mêmes groupuscules d’affinités. Les poils avec les poils, les sports avec les sports et les asiatiques avec les asiatiques, comme lorsque je sortais du cours d’anglais de Raymonde alors que je n’avais que 17 naïves années d’existence.
Autre surprise, alors que je regorgeais d’un cynisme sans nom à mon arrivée, j’étais maintenant avide de savoir ce que les gens étaient devenus. La cheerleader cute, maintenant professeure, gardait tous les attributs d’une jeune « matante » de St-Laurent alors que le sportif timide était devenu mécanicien, le sportif extraverti était devenu prof de gym, le cerveau de l’année était entrain de finir son doctorat, la fille gentille avec tout le monde était devenue travailleuse sociale et celle qu’on disait qu’elle ferait une bonne maman était devenue une bonne maman. Il y avait quelques imprévus aussi, comme le gars un peu vedge devenu comptable, mais ce n’était que de rares exceptions. La plupart du monde avait suivi leur ligne directrice de vie, préservant inconsciemment une linéarité prévisible dans leur destinée. Une version adulte de ce que promettait déjà leur adolescence.
En revenant vers la civilisation, j’avais la tête pleine. Je me rendais compte que dès notre tendre enfance, pour la plupart d’entre nous, les bases étaient jetées. Nos aptitudes, nos intérêts, nos valeurs et nos choix allaient orienter notre Chemin sans même que nous n’en prenions conscience nous-mêmes, un peu à la manière d’un MapQuest de nos vies où il suffirait d’inscrire le point de départ pour connaître la destination.
Écrasé dans Magda en jouant les philosophes du dimanche, j’ai compris que les retrouvailles ne servaient vraiment qu’à une chose. Se faire renvoyer une image de nous-mêmes vieille de plusieurs années, mais encore intacte aux yeux des autres. En somme, se retrouver soi-même et faire le point sur les 5, 10, 20 dernières années qui nous ont façonnées et, ultimement, s’assurer qu’on ne s’est pas trompé de route en chemin.
J’y ai pensé longuement avant d’accepter. D’abord, j’avais peu d’amis à cette époque et revoir volontairement des gens avec qui j’avais volontairement rompu tout contact me semblait illogique. De plus, retourner sur la Rive-Sud de mon propre gré et non pour des raisons de survie, par exemple, parce que l’île de Montréal serait entrain de couler au fond du fleuve, représentait un obstacle considérable.
Puis, je me suis dit qu’il fallait bien que je sorte un peu de chez nous. J’ai pris le métro, j'ai traversé le fleuve tout plein de mes appréhensions et, comme de raison, j’ai attendu l’autobus pendant une demi-heure. Arrivé au petit café-bar, j’avais des papillons dans le ventre et des émotions vieilles de 10 ans me remontaient dans la gorge. Mais j’étais près. J’avais mon texte d’usage bien en bouche, du genre : « Ohhh, moi? Ben, je passe beaucoup de temps à la maison, j’ai un colocataire que j’adore, « une » fauteuil très fidèle, une télévision HD jeune et pimpante et quand je ne regarde pas l’une de mes 25 émissions préférées, je tiens un blogue pour passer le temps. »
Mais, je n’aurais pu prévoir le spectacle qui m’attendait sur la terrasse. Mis à part du linge plus récent, du gras ici et là et un brin de maturité dans les traits, j’avais devant moi l’authentique class of 1997. Les mêmes visages, les mêmes attitudes et les mêmes groupuscules d’affinités. Les poils avec les poils, les sports avec les sports et les asiatiques avec les asiatiques, comme lorsque je sortais du cours d’anglais de Raymonde alors que je n’avais que 17 naïves années d’existence.
Autre surprise, alors que je regorgeais d’un cynisme sans nom à mon arrivée, j’étais maintenant avide de savoir ce que les gens étaient devenus. La cheerleader cute, maintenant professeure, gardait tous les attributs d’une jeune « matante » de St-Laurent alors que le sportif timide était devenu mécanicien, le sportif extraverti était devenu prof de gym, le cerveau de l’année était entrain de finir son doctorat, la fille gentille avec tout le monde était devenue travailleuse sociale et celle qu’on disait qu’elle ferait une bonne maman était devenue une bonne maman. Il y avait quelques imprévus aussi, comme le gars un peu vedge devenu comptable, mais ce n’était que de rares exceptions. La plupart du monde avait suivi leur ligne directrice de vie, préservant inconsciemment une linéarité prévisible dans leur destinée. Une version adulte de ce que promettait déjà leur adolescence.
En revenant vers la civilisation, j’avais la tête pleine. Je me rendais compte que dès notre tendre enfance, pour la plupart d’entre nous, les bases étaient jetées. Nos aptitudes, nos intérêts, nos valeurs et nos choix allaient orienter notre Chemin sans même que nous n’en prenions conscience nous-mêmes, un peu à la manière d’un MapQuest de nos vies où il suffirait d’inscrire le point de départ pour connaître la destination.
Écrasé dans Magda en jouant les philosophes du dimanche, j’ai compris que les retrouvailles ne servaient vraiment qu’à une chose. Se faire renvoyer une image de nous-mêmes vieille de plusieurs années, mais encore intacte aux yeux des autres. En somme, se retrouver soi-même et faire le point sur les 5, 10, 20 dernières années qui nous ont façonnées et, ultimement, s’assurer qu’on ne s’est pas trompé de route en chemin.
mercredi 19 septembre 2007
Chuck (2)
La propagation ne s'arrête pas. Après ma remarque de la semaine dernière (ici), le phénomène se continue en repoussant les limites du Chuck. Car il avait l'abondance de personnages nommés Chuck et il y avait la nouvelle série intitulée Chuck.
Maintenant, on aura cette fois, dans la nouvelle série Pushing Daisies, un personnage FÉMININ prénommé Chuck. Le Chuck n'est plus uniquement masculin.
Et ce n'est pas tout. Je pensais être à l'abris du Chuck en allant au cinéma voir un film bien de chez nous, mais non! J'ai pu constater que le film québécois Bluff met aussi en vedette un personnage prénommé Chuck, sous les traits de Nicolas Canuel. Bien avisé, Attrayan m'a rappelé que le Chuck n'en était pas à sa première présence chez nous car Loft Story 3 avait son Chuck avant tout le monde.
C'est dorénavant trop gros pour être un simple hasard. Je redoute maintenant la conspiration.
Maintenant, on aura cette fois, dans la nouvelle série Pushing Daisies, un personnage FÉMININ prénommé Chuck. Le Chuck n'est plus uniquement masculin.
Et ce n'est pas tout. Je pensais être à l'abris du Chuck en allant au cinéma voir un film bien de chez nous, mais non! J'ai pu constater que le film québécois Bluff met aussi en vedette un personnage prénommé Chuck, sous les traits de Nicolas Canuel. Bien avisé, Attrayan m'a rappelé que le Chuck n'en était pas à sa première présence chez nous car Loft Story 3 avait son Chuck avant tout le monde.
C'est dorénavant trop gros pour être un simple hasard. Je redoute maintenant la conspiration.
samedi 15 septembre 2007
Métablogologie (ceci n'est pas un post ben ben comique)
Je sais, je sais, ça fait un sacré bout que je n’ai pas rédigé un savoureux post, mais j’ai une bonne raison. Je savais pas quoi vous dire et, en plus, je regardais Des kiwis et des hommes.
Je suis revenu à la base du concept du blogue et je me suis demandé avec un sérieux tout scientifique, mais pourquoi donc les gens viennent-ils nous lire? En quoi la compagnie des Vieux Garçons vient-elle vous satisfaire? Plusieurs parmi vous possédez aussi des blogues et, la question inévitable est certainement venue d’elle-même : à quoi ça sert?
Y’a des blogues qui font office de journaux intimes publics, y’a des blogues qui couvrent un sujet particulier (sports, vedettes, Internet), y’a des blogues de journalistes, y’a des blogues sur la politique, la maternité, la vie urbaine, la télévision, les relations. En cherchant un peu, il doit ben y avoir un blogue pour à peu près n’importe quel sujet. Sauf peut-être sur le velours côtelé. Y'a vraiment pas grand chose à dire sur le velours côtelé.
Ainsi, après avoir lu le journal, le roman du moment, le menu au restaurant, le guide télé, les sites Internet utilitaires, les indications routières, les rapports d’impôts, la paperasse au travail, le budget annuel, la liste d’épicerie, la recette du soir, le conte pour endormir le petit, le courrier et les courriels, la facture d’Hydro, les ingrédients d’un produit, le mode d’emploi d’une gogosse technologique et que sais-je encore, pourquoi en plus se rendre sur des blogues pour lire encore?
Nous avons une amie qui fait sa maîtrise sur le sujet et elle viendra peut-être nous en parler à un moment donné. Moi, je n’ai pas la prétention de croire que je connais la réponse. Il y a probablement des dizaines de raisons pour lire un blogue : se divertir, se sentir moins seul, réaliser qu’on vit la même affaire, expérimenter une situation par procuration ou tenter de séduire une blogueuse.
C’est pour ça que je vous écrivais pas beaucoup. Je me cherchais une motivation. En relisant vos multiples commentaires, la réponse est venue d’elle-même. Ma motivation, c’est vous. C'est horriblement quétaine, mais la vérité est parfois ben cheesy.
Je suis revenu à la base du concept du blogue et je me suis demandé avec un sérieux tout scientifique, mais pourquoi donc les gens viennent-ils nous lire? En quoi la compagnie des Vieux Garçons vient-elle vous satisfaire? Plusieurs parmi vous possédez aussi des blogues et, la question inévitable est certainement venue d’elle-même : à quoi ça sert?
Y’a des blogues qui font office de journaux intimes publics, y’a des blogues qui couvrent un sujet particulier (sports, vedettes, Internet), y’a des blogues de journalistes, y’a des blogues sur la politique, la maternité, la vie urbaine, la télévision, les relations. En cherchant un peu, il doit ben y avoir un blogue pour à peu près n’importe quel sujet. Sauf peut-être sur le velours côtelé. Y'a vraiment pas grand chose à dire sur le velours côtelé.
Ainsi, après avoir lu le journal, le roman du moment, le menu au restaurant, le guide télé, les sites Internet utilitaires, les indications routières, les rapports d’impôts, la paperasse au travail, le budget annuel, la liste d’épicerie, la recette du soir, le conte pour endormir le petit, le courrier et les courriels, la facture d’Hydro, les ingrédients d’un produit, le mode d’emploi d’une gogosse technologique et que sais-je encore, pourquoi en plus se rendre sur des blogues pour lire encore?
Nous avons une amie qui fait sa maîtrise sur le sujet et elle viendra peut-être nous en parler à un moment donné. Moi, je n’ai pas la prétention de croire que je connais la réponse. Il y a probablement des dizaines de raisons pour lire un blogue : se divertir, se sentir moins seul, réaliser qu’on vit la même affaire, expérimenter une situation par procuration ou tenter de séduire une blogueuse.
C’est pour ça que je vous écrivais pas beaucoup. Je me cherchais une motivation. En relisant vos multiples commentaires, la réponse est venue d’elle-même. Ma motivation, c’est vous. C'est horriblement quétaine, mais la vérité est parfois ben cheesy.
jeudi 13 septembre 2007
Vidéotron
Il y a quelques années, Bell a voulu nous charger des frais complètement aberrants et excessivement chers pour une niaiserie. Après une engueulade téléphonique avec un garçon du service à la clientèle et, plus tard, une agressive lettre d'une agence de recouvrement, j'avais décidé que c'en était assez. J'avais réglé ma note en me jurant que ce serait les derniers sous que cette maudite compagnie recevrait de ma part, à vie. Depuis, j'ai tenu parole. Et je jubile secrètement chaque fois que j'entends de mauvaises nouvelles les concernant. Et j'encourage tous ceux qui parlent contre eux en ajoutant de l'huile sur le feu. Et je ne manque pas une occasion de convaincre mes proches de sortir Bell de leur vie.
Nous, depuis, on a tout changé avec Vidéotron. Y'a pas à dire, ils assurent, eux. J'ai un poste qui rentre mal? On vous envoie un technicien demain monsieur! Bingo, c'est réglé. Gratuitement. Et ça, c'est quand ils ne peuvent pas simplement régler le problème par ordinateur pendant qu'ils me parlent. Hier, le technicien est venu réparer mon fil HD et est reparti en me disant qu'il avait amélioré ma connection internet en même temps. Ils m'épatent chaque fois. Chez nous, Vidéotron est porté aux nues. J'aime Vidéotron.
Parfois, en plus, Vidéotron m'envoie des promotions par courriel. Des locations de films gratuites au Superclub Vidéotron, un Journal de Montréal gratuit, etc. L'autre jour, j'ai même reçu un courriel m'offrant la chance d'acheter des billets avant tout le monde pour un spectacle montréalais de Genesis.
Oui, vraiment, j'aime Vidéotron. Bon, ils ont des promotions de marde, mais y'a personne de parfait, non?
Nous, depuis, on a tout changé avec Vidéotron. Y'a pas à dire, ils assurent, eux. J'ai un poste qui rentre mal? On vous envoie un technicien demain monsieur! Bingo, c'est réglé. Gratuitement. Et ça, c'est quand ils ne peuvent pas simplement régler le problème par ordinateur pendant qu'ils me parlent. Hier, le technicien est venu réparer mon fil HD et est reparti en me disant qu'il avait amélioré ma connection internet en même temps. Ils m'épatent chaque fois. Chez nous, Vidéotron est porté aux nues. J'aime Vidéotron.
Parfois, en plus, Vidéotron m'envoie des promotions par courriel. Des locations de films gratuites au Superclub Vidéotron, un Journal de Montréal gratuit, etc. L'autre jour, j'ai même reçu un courriel m'offrant la chance d'acheter des billets avant tout le monde pour un spectacle montréalais de Genesis.
Oui, vraiment, j'aime Vidéotron. Bon, ils ont des promotions de marde, mais y'a personne de parfait, non?
mercredi 12 septembre 2007
Chuck
En 2007, Chuck est officiellement devenu le prénom le plus inspirant, le prénom-muse.
I Now Pronounce You Chuck and Larry apparaissait sur nos écrans de cinéma il y a quelques mois avec Adam Sandler et déjà, Good luck Chuck nous arrive sous la gouverne de Jessica Alba. De l'autre côté, NBC nous présentera bientôt une nouvelle série, simplement intitulée Chuck (titre sûrement choisi dans un élan d'inspiration). Y'a des scénaristes qui dorment au gaz ou j'ai pas compris l'intelligence derrière le choix.
Je m'adresse donc aux gens chargés du casting à Loft Story et Occupation Double: si vous voulez être dans l'air du temps, ça vous prend un Chuck dans votre émission. Pis toi aussi, Fabienne Larouche.
I Now Pronounce You Chuck and Larry apparaissait sur nos écrans de cinéma il y a quelques mois avec Adam Sandler et déjà, Good luck Chuck nous arrive sous la gouverne de Jessica Alba. De l'autre côté, NBC nous présentera bientôt une nouvelle série, simplement intitulée Chuck (titre sûrement choisi dans un élan d'inspiration). Y'a des scénaristes qui dorment au gaz ou j'ai pas compris l'intelligence derrière le choix.
Je m'adresse donc aux gens chargés du casting à Loft Story et Occupation Double: si vous voulez être dans l'air du temps, ça vous prend un Chuck dans votre émission. Pis toi aussi, Fabienne Larouche.
mardi 11 septembre 2007
Un été en HD
La saison télé s'apprête à recommencer. Dieu merci, il était temps. Une télé HD, c'est l'fun quand il y a de bonnes émissions à regarder. Quand la télé est plate, la télé HD est plate aussi.
Désespérés, on voulait tellement profiter de notre Haute Définition qu'au cours de l'été, on est devenus accros aux deux seules émissions diffusées en HD qu'on a pu trouver: Bons baisers de France et Des kiwis et des hommes. C'est un peu gênant à dire, mais on a vraiment suivi ces deux émissions religieusement. Je suis même capable de cuisiner des longes de porc aux poires grillées et un tartare de tomates trois couleurs, alors qu'Attrayan nous a concocté des feuilles d'épinards en croûte de miel très goûteux, tel que Boucar Diouf nous l'a montré. C'est tout dire.
Désespérés, on voulait tellement profiter de notre Haute Définition qu'au cours de l'été, on est devenus accros aux deux seules émissions diffusées en HD qu'on a pu trouver: Bons baisers de France et Des kiwis et des hommes. C'est un peu gênant à dire, mais on a vraiment suivi ces deux émissions religieusement. Je suis même capable de cuisiner des longes de porc aux poires grillées et un tartare de tomates trois couleurs, alors qu'Attrayan nous a concocté des feuilles d'épinards en croûte de miel très goûteux, tel que Boucar Diouf nous l'a montré. C'est tout dire.
lundi 10 septembre 2007
Flash
Personne n'en parle. Je n'ai vu aucun commentaire là-dessus, nulle part. Aucun journaliste, aucun blogueur ne semble en parler. Est-ce un tabou? Pas que je sache. Est-ce que les gens ne s'en rendent pas compte? Impossible. Est-ce qu'on n'a jugé la chose trop peu importante pour en parler? Assurément pas.
Pourtant, c'est bel et bien un fait: l'animation de Pierre Brassard à l'émission Flash est absolument ignoble, horrible et infecte. C'est important qu'on en parle. Un animateur qui, en ondes, fait une joke comme "Voici la fausse rumeur du jour: non, Britney Spears n'est pas la cousine de Shakespears" mérite de perdre son emploi. Un animateur qui ose un "Monica Belluci aime le cinéma américain. Le cinéma américain aime Monica Belluci. J'aimerais être le cinéma américain." devrait se faire taper sur les doigts, déchirer son chèque de paye et être renvoyé chez lui. Avec un tel humour, on est en droit de penser que Flash en est présentement à sa dernière saison. S'il-vous-plaît, remplacez-le! Ramenez-nous Anne-Marie Wittenshaw ou Patricia Paquin! Mal pris, je suis même prêt à prendre Alain Dumas! Vous voyez comment je suis désespéré?!
Pourtant, c'est bel et bien un fait: l'animation de Pierre Brassard à l'émission Flash est absolument ignoble, horrible et infecte. C'est important qu'on en parle. Un animateur qui, en ondes, fait une joke comme "Voici la fausse rumeur du jour: non, Britney Spears n'est pas la cousine de Shakespears" mérite de perdre son emploi. Un animateur qui ose un "Monica Belluci aime le cinéma américain. Le cinéma américain aime Monica Belluci. J'aimerais être le cinéma américain." devrait se faire taper sur les doigts, déchirer son chèque de paye et être renvoyé chez lui. Avec un tel humour, on est en droit de penser que Flash en est présentement à sa dernière saison. S'il-vous-plaît, remplacez-le! Ramenez-nous Anne-Marie Wittenshaw ou Patricia Paquin! Mal pris, je suis même prêt à prendre Alain Dumas! Vous voyez comment je suis désespéré?!
La télé HD
On n'en a pas beaucoup parlé, c'est un peu passé comme du vent mais chez nous, on regarde maintenant la télé en HD depuis quelques semaines. À peine rentrée au sein de notre domicile, la nouvelle télévision s'y est installée comme si elle y avait toujours été, comme si c'était naturel. Et comme vous le savez, ici, les objets d'une valeur sentimentale importante sont baptisés d'un prénom de fille, pour assurer à l'objet un statut partiuclier dans nos coeurs - comme Magda le sofa. Un prénom donne vie à l'objet, lui donne une personnalité.
Si d'habitude le choix de prénom s'impose de lui-même, il n'en est rien cette fois. Voilà déjà un mois que nous jonglons entre deux noms, sans faire de choix. Les deux noms qui nous semblent aussi pertinents l'un que l'autre, mais lequel choisir? Henriette Dupont ou Hilary Duff?
Aidez-nous dans ce choix difficile.
Si d'habitude le choix de prénom s'impose de lui-même, il n'en est rien cette fois. Voilà déjà un mois que nous jonglons entre deux noms, sans faire de choix. Les deux noms qui nous semblent aussi pertinents l'un que l'autre, mais lequel choisir? Henriette Dupont ou Hilary Duff?
Aidez-nous dans ce choix difficile.
vendredi 7 septembre 2007
La vie au petit matin
Tanné de me lever à 9h ou 10h chaque jour, tanné de ne pas vivre comme les autres, je me suis fait violence ce matin. Cadran à 6h30. Je me suis habillé et je suis sorti sur la rue. J'ai respiré l'air encore frais de la nuit. J'ai vu de quoi avait l'air la ville avant que le soleil ne soit complètement levé. J'ai vu les gens cernés jusqu'au cou. J'ai vu des gens courir pour prendre l'autobus, sûrement à cause d'un snooze de trop. Dans le métro, j'ai vu les airs bougons des gens qui ont dormi 6h et qui s'en vont maintenant au travail, fâchés contre la vie. J'ai vu des gens débarquer à leur station, l'air renfrogné et résigné à attaquer une journée de plus.
Puis je suis retourné chez moi, j'ai bu un verre de jus d'orange et je suis retourné me coucher pour une couple d'heures. C'est tu pas beau, ma vie?
Puis je suis retourné chez moi, j'ai bu un verre de jus d'orange et je suis retourné me coucher pour une couple d'heures. C'est tu pas beau, ma vie?
mardi 4 septembre 2007
La honte
Je suis un voleur. J'ai honte. J'ai fouillé sur internet, j'ai cherché les torrents et je me suis téléchargé le nouvel album de Marie-Mai de façon complètement illégale, sans déverser un sou. Je ne devrais pas écrire tout ça ici car je ne suis vraiment pas fier de mon geste.
En fait, je ne sais pas de quoi j'ai le plus honte: d'avoir téléchargé l'album de Marie-Mai, ou d'avoir téléchargé l'album de Marie-Mai?
En fait, je ne sais pas de quoi j'ai le plus honte: d'avoir téléchargé l'album de Marie-Mai, ou d'avoir téléchargé l'album de Marie-Mai?
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