mardi 25 mars 2008

L’affabilité sportive

J’aimerais qu’on se parle un peu de politesse dans le domaine du sport. Vous pensez certainement qu’à l’instar des médias québécois, je veux vous entretenir de la famille Roy, mais détrompez-vous. Non, je veux plutôt vous parler d’un principe de courtoisie élémentaire qui pourtant fait cruellement défaut à certaines de nos plus illustres figures sportives : savoir quand quitter.

Savoir quand quitter peut sembler simple, mais force est d’admettre que plusieurs d’entre-nous n’en contrôlent pas les rouages et abusent de notre amabilité et, dans certains cas regrettables, de notre patience. Ainsi, imaginez-vous confortablement installé dans votre salon, à regarder la game disons, et que des invités indésirables collent, persistent et finalement signent en ayant aucune espèce de considération pour votre déjà trop généreuse hospitalité. Imaginez maintenant que ça se passe dans le domaine du sport, plus spécifiquement du hockey.
Quand l’on considère le temps médias consacré à la dite passion populaire, c’est comme si un invité encombrant décidait de venir habiter chez vous au lieu de sagement retourner chez lui.

Les pauvres bougres qui me font tant rager et dont je souhaite le départ si ardemment, ceux qui ont abusé à l’excès de notre infinie clémence, qui ont épuisé la bonne volonté de milliers de spectateurs, qui n’ont, en somme, vraiment pas su quand quitter, ceux-là même dont le seul rapprochement entre les concepts de sport et d’impatience aurait du vous dévoiler l’identité, j’ai nommé : Pierre et Yvon.

J’en ai assez des discussions sur le baseball pendant l’échappée de Higgins, je n’en peux plus de Pierre qui se trompe entre les joueurs (les numéros sur les chandails sont vraisemblablement pas assez gros), à boutte aussi de Yvon qui se mélange entre les pénalités ou qui devine les pensées des joueurs (ex. : « là, Plekanec se dit qu’il doit être plus vigilant » ou « Price s’en veut » ), pu capable du chialage pas constructif sur le Canadien alors qu’on est 1er dans l’Est!

Le lecteur astucieux me dira de couper le son d’Hillary Duff et de mettre la radio à la place des ancêtres. J’ai déjà tenté l’expérience et il y a un délai de quelques secondes entre ce qui se passe à la radio et à la télévision. L’ami du Tricolore comprendra qu’un tel délai est inacceptable.

Non, il n’y a rien d’autre à faire que de leur demander de quitter et d’engager deux jeunes qui sauront suivre la partie au lieu de s’enfarger dans les noms des joueurs ou de donc pas en revenir du ti-gars trop mignon dans les estrades. Arrêtez de leur faire des acrostiches pourris avec RDS ( la palme d’or du plus faible jeu de mots va à Réseau Des Sexys ), ils vont juste rester encore plus longtemps.

Pour vrai, votre temps est révolu, messieurs. C’est correct, les boys, merci pour votre belle carrière et allez partager votre grande expérience sur des lignes ouvertes. Manifestez donc un semblant de décence en quittant avant les séries. Ça, ça serait courtois.

samedi 22 mars 2008

Doublage approximatif

C'est un fait, chez nous, on consomme nos films et émissions de télé dans leurs versions originales. Les doublages, en plus de masquer la finesse du jeu des acteurs, sont parfois douteux en traduisant l'intraduisible.

Tantôt, je visionnais le 15e épisode de la troisième saison de Battlestar Galactica. La série n'étant pas sortie sur dvd, je n'ai eu d'autre choix que de la télécharger de façon complètement illégale et, incapable de trouver les épisodes en anglais, j'ai même du me rabattre à télécharger des versions françaises de mes épisodes.

Vous savez comment je n'aime pas les vulgarités. Imaginez comment j'ai donc pu être choqué en y entendant le mot noune! On dirait même qu'ils en rajoutent, de façon complètement gratuite. J'ai bien du mal à imaginer les doubleurs devant leur micro, essayant de garder leur sérieux. Voyez par vous-mêmes...

jeudi 20 mars 2008

Dans 98 jours...

Je crois qu'on s'est mal compris, avec mon dernier texte... Ce blogue ne s'éteint pas aujourd'hui. Il commence simplement son dernier chapitre, qui se terminera le 1er juillet. À cette date seulement, nous arrêterons d'écrire. D'ici là, nous sommes toujours colocataires et il nous reste plein de choses à écrire.

Mais pas aujourd'hui, je suis trop occupé à regarder Pour le plaisir. Cette semaine, France Castel est en congé et Véronique Dicaire qui prend sa place. Eh oui, la carière de la jeune chanteuse est si mal en point que son agent attrape tous les contrats qui passent. Depuis hier, on a pu apprendre que Véronique n'a que 27 ans (on lui en donnait 37!) et qu'elle joue formidablement la comédie (il fallait la voir dans les sketchs avec Michel Barette - une grande leçon d'acting). Je vous laisse, Nathalie Simard nous fait cadeau de son énorme talent et entame à l'instant une relecture émouvante d'Aimer d'amour du regretté Boule Noir. Ça va être bon.

mercredi 19 mars 2008

Dans 99 jours...

Voilà un peu plus d'un mois que nous avons laissé ce blogue en jachère. Sans trop savoir quoi y écrire, par où commencer.

Alors allons droit au but, puisqu'on traîne tout ça déjà depuis trop longtemps. Nous sommes amoureux - et pas ensemble, bande de mal intentionnés. Je suis amoureux d'une fille qui m'aime aussi, et Attrayan est amoureux d'une fille qui l'aime aussi - aussi. Ce blogue est donc une imposture puisque nous ne sommes plus d'authentiques "vieux garçons".

Pourtant, on vous le prouvait depuis décembre 2006, nous n'étions pas activement à la recherche de l'amour. Comme dans les plus beaux films, il nous est tombé dessus malgré nous, nous trouvant alors qu'on ne le cherchait pas. Aujourd'hui, nous voilà plus souvent 4 que 2 dans cette chère résidence pour consommer du câble en groupe.

Il va sans dire que Magda ne sait plus où donner de la tête et, si elle était dangereusement jalouse au début, elle est aujourd'hui à la fois heureuse et triste: heureuse de nous voir si heureux, mais aussi triste de voir notre fabuleuse aventure se terminer. Oui, terminer. Notre blogue n'a jamais fait partie de la nombreuse famille de "blogues de célibataire à la recherche de l'âme soeur" et ne deviendra jamais un de ces "blogues de couple heureux".

Ce blogue, c'était nos tribulations de colocataires et, le 1er juillet 2008, nous ne serons plus colocataires. Nous mettons fin à nos cinq années de vie commune et faisons le grand saut: nous déménageons chacun avec nos amoureuses. Nos bails sont même déjà signés. Il va sans dire que nous ne pourrons continuer de tenir ce blogue alors que nous n'habiterons plus ensemble. C'est la logique même.

À partir d'aujourd'hui, il nous reste donc 99 jours à cohabiter.
99 jours sous le signe de la nostalgie, où nous ferons plein de choses pour la dernière fois.
99 jours sous le signe de la hâte et l'anticipation de la nouvelle vie qui nous attends.
99 jours pour se dire au revoir, vous et nous, Attrayan et moi.