dimanche 31 décembre 2006

Party chez les voisins

31 décembre 2006 - 16h45. Mes voisins ont officiellement commencé les célébrations. Sept heures avant la nouvelle année et ça fête déjà. D'après ce que j'entends, c'est bourré de monde. La Bottine Souriante traverse les murs et prolonge l'ambiance festive jusque dans mon chez moi. Le violon vient envahir l'air de ma cuisine, alors que le plancher tremble sous les vibrations produites par les jigueux de la résidence voisine. J'entends des petits cris de joie, des encouragements à danser et faire la fête.

Je vous ai déjà raconté à quel point je hais la musique traditionnelle?

Pour un post-party réussi...



Parce que c'est une excellente idée.
Parce que ça finira la soirée en beauté.
Parce que vous pourriez bien m'y trouver.
Parce que le mot circule, toute la ville y sera.
Parce que les employés ne sont pas au courant.
Parce que les gras saturés et l'alcool se marient bien.
Parce qu'ils font une poutine au smoked meat mémorable.

Le temps des "fêtes obligées"

Dans "le temps des fêtes", on est obligé d'acheter plein de cadeaux à nos proches, pour montrer qu'on les aime. Plus gros l'amour, plus gros le cadeau. On est obligé de passer du temps avec nos parents, de séjouner quelques jours à la maison familiale, de coucher à la maison dans l'ancien lit devenu trop petit avec les années. On est obligé de voir la grosse famille, celle qu'on ne voit qu'une fois par année et, qu'au fond, on se fout un peu. On est obligé d'écouter plein de musique de Noël parce que sans ça, c'est pas un vrai Noël comme on est supposé. Obligé de manger de la tourtière et de la dinde, aussi!

Et maintenant, on est obligé de faire la fête le soir du 31 décembre. Et pas qu'un petit party: on est obligé de faire la plus grande fête de l'année. Obligé de faire une célébration qu'on se rappelera toute l'année. Obligé de se saouler à mort et obligé de se coucher au moins passé 6h du matin. Obligé d'être magané demain matin. Ah non, obligé d'être magané demain après-midi, parce qu'obligé de ne pas se lever avant midi. Exit la spontanéité: met ton plus beau sourire et allons fêter gaiement, même si tu n'en as pas envie.

Ce soir, moi, je fêterai non pas l'arrivée de 2007, mais plutôt la fin du temps des fêtes. De retour à la vie normale très bientôt. J'ai hâte.

samedi 30 décembre 2006

Une journée au secondaire

Hier était une journée d’infusion dans mon groupe d’amis du secondaire.

D’abord au menu, un après-midi de jeux. Nous commençons sur le jeu Anagrammes , qui consiste à créer des mots à partir de lettres données, et d’ajouter des lettres à ces mots pour créer de nouveaux mots. J’ai bien tenté d’ajouter un N à NOUÉS pour former le mot NOUNES, mais seulement pour ensuite découvrir que le Larousse 2007 ne reconnaît pas l’existence de ce mot. Quoi?! Une noune n’est pas du français reconnu?! Scandale. À bas l’académie française!

Pour ceux que ça intéresse, j’ai quand même gagné le jeu en transformant finalement NOUÉS en NODULES, à la surprise générale. Avouez que ça me donne l’air drôlement plus intelligent que noune (qui n’existe même pas en plus).

Ensuite, direction salon funéraire, où nous allons soutenir le moral d’une amie qu’un accident de la route a forcée à redevenir célibataire. La mort, c’est toujours dramatique, mais ce l’est particulièrement pendant le temps des fêtes.

À la sortie, j’invite tout le monde à la résidence des Vieux Garçons. J’ai fait le ménage cette semaine, le logis est montrable, nous n’avons pas à avoir honte de notre chez-nous pour une fois.. Les bottes s’entassent rapidement dans l’entrée et salissent tout le plancher, alors qu’on pille joyeusement ma réserve d’alcool. Mes amis découvrent que je possède un dvd de vidéoclips de Michael Jackson, et rapidement, on s’extasie sur le roi de la pop qui, à l’époque de Bad, n’était pas encore complètement étrange.

Finalement, nous terminons notre vendredi soir dans un bar populaire de la ville. Mes amis se découvrent un côté has been prononcé alors qu’ils ne connaissent aucune des chansons jouées, alors que le wanna be en moi hurle les paroles savamment apprises par cœur de toutes les chansons. Nous découvrons, par la même occasion que les gens font des provisions d’énergie pour le 31, et que le 29 décembre, les bars de la métropole sont VIDES! Vous saviez, vous, que les gens restent chez eux dans les jours précédents la grosse veillée? Sûrement pas, puisque vous restez chez vous….

Tout ça pour dire que j’ai eu ma leçon, et ce soir, 30 décembre, je reste à la maison! En attendant le grand soir…

La tag

Les vieux garçons déclarent officiellement ne pas comprendre le nouveau trip en vogue de se passer la tag sur tous les blogues québécois.

En guise de protestation à ce mouvement incongru, nous ignorerons toute tag qui nous sera transmise, et ce, que vous soyez un presque double prix Nobel ou une quelque autre sommité. Il faut que ces enfantillages cessent, et il est hors de question que nous les encouragions, nous sommes bien trop vieux pour ça!

(Si vous ne comprennez pas de quoi nous parlons, vous pouvez constater l’épidémie en visitant pratiquement n’importe quel blog québécois mis à jour dans les 3 derniers jours…Ça en est rendu absurde, et nous résisterons à cet envahisseur.)

Solennellement vôtres,
Les Vieux Garçons

vendredi 29 décembre 2006

Égypto et sa mère

Ce soir, je suis sorti du spectacle des Zaps en même temps qu'Égypto, rappeur au sein du collectif Attach Tatuq, qui était accompagné de sa mère.

Ça peut sembler bizarre, mais avant, je n'avais jamais réalisé que les rappeurs avaient eux aussi une mère, et surtout qu'elle n'était pas une rappeuse mais bien une femme normale comme ma propre mère. Égypto lui parlait et n'avait même pas son accent de rappeur qui m'agresse tant lorsqu'il parle en entrevue. Je les ai fixés d'un air ébahi à la sortie du Spectrum, et suivis du regard alors qu'ils s'éloignaient et repartaient chez eux.

Si je n'avais pas eu de copains avec moi, je les aurais suivis jusqu'à chez eux pour voir où ils habitent. Ce n'est pas tant que je veuille savoir où habite Égypto, mais plutôt que je veuille voir de quoi a l'air physiquement la résidence d'un rappeur. Dans ma tête, c'est un grand manoir rempli de bling bling. Pourtant, peut-être habitent-ils dans Hochelaga ou à Verdun. Peut-être même qu'ils sont dans un HLM du 450.

Qu'importe. J'ai enfin réalisé l'importance de garder son identité secrète quand on est rappeur. Peu importe le genre de résidence qu'aurait eu Égypto, j'aurais été déçu. Pas déçu de son immense maison ou de son minuscule appart, mais juste déçu qu'un endroit où il habite existe. Je suis déjà assez déçu qu'il ait une mère, et qu'il aille voir des spectacles avec elle. J'imagine qu'il a un nom normal aussi, du genre Jean-François Dubé ou Stéphane Dufour...

Les rappeurs ne devraient pas avoir le droit d'être des gens normaux.

jeudi 28 décembre 2006

Chronologie d'un déjeuner avec un ami

10h15 - réveil-matin
10h16 - début de nausée
10h23 - 2 tylenols et un verre d'eau
10h31 - j'attends mon ami dehors, le froid fait du bien
10h40 - entrée dans l'auto de Jaune
10h42 - nausée de plus en plus forte
10h53 - sortie de l'auto, le froid fait du bien
10h54 - Biblos est fermé pour le temps des fêtes - merci et bonne année!
10h55 - retour dans l'auto
10h56 - retour de nausée
11h09 - le succulent Chez Claudette nous accueille
11h14 - commande deux oeufs jambon et un jus
11h16 - toilettes
11h17 - arrivée des commandes à table
11h23 - sortie des toilettes
11h24 - j'entame mon déjeuner avec une petite patate
11h24 - je déclare mon déjeuner terminé avec cette même petite patate
11h25 - retour aux toilettes
11h33 - sortie du restaurant, le froid fait du bien
11h55 - retour à la maison
11h56 - couché dans mon lit, dodo
16h00 - réveil
16h01 - début de nausée
16h20 - l'ordinateur portable me permet d'écrire ce post sans même avoir quitté mon lit.

Et dire que les Zapartistes m'attendent tantôt... J'ai une tête pour rire de l'humour politique moi aujourd'hui?!

3h40 du matin.

3h40 du matin. je suis saoul. J'aimerais écrire quelque chose de pertinent, mais je ne sais trop quoi vous écrire. Voici 5 trucs importants...

1. Boire de l'alcool est mal.
2. Si la barmaid te dit "last call" avec un petit sourire complice, c'est qu'elle, elle sait que tu as trop déjà trop bu.
3. Assure-toi que la personne qui passe la soirée avec toi boiera trop elle-aussi. C'est moins gênant.
4. On doit pas se lever trop tôt le lendemain.
5. Dans une situation où on doit se lever tôt, s'assurer de pouvoir se recoucher rapidement après l'activité, ou au moins de pouvoir dormir pendant l'activité.
6. Boire beaucoup d'eau avant de se coucher.

Repos.

mercredi 27 décembre 2006

Nickelback

J'aime ce bon groupe de rock imprévisible qu'est Nickelback.

mardi 26 décembre 2006

The X-Files - ou l'art du suspense

Je viens de finir d'écouter un épisode de la 5e saison des X-Files, et il se terminait sur un cliffhanger: Scully est menacée par des hommes sans yeux et sans bouches qui menacent de la brûler vive et la tuer. Va-t-elle mourir??

- Considérant que Scully est co-vedette du film des X-Files qui se passe après cet épisode, entre les 5e et 6e saisons.
- Considérant que la face de Scully est sur les coffrets des saisons 6-7-8-9
- Considérant que Mulder quitte la série à la fin de la saison 6 et que Scully en devient ensuite la seule héroïne.

Je suis pas 100% certain de mon coup, mais j'aurais tendance à penser qu'elle va s'en sortir indemme. N'empêche, ce suspense est vraiment insoutenable...

Savoureux jeu de mots

En ce beau temps des fêtes, il est un peu déprimant de constater que ce qui ressemble le plus à des FILLES dans mon quotidien, c'est x-FILES.

Mes cadeaux de Noël

Je crois être la seule personne au monde qui ait reçu un blender ET un livre sur les dessous de Lance et compte… et qui en est content. En plus, j'ai réussi à me faire donner par ma mère un dvd dans lequel on trouve un homme qui branle un âne. Ça donne un nouvel angle à ce qu'on peut appeler le "cadeau subversif"!

Au chapitre des cadeaux absurdes, mon père m’a fièrement donné un tournevis de 5cm de long, alors que ma mère m’a donné une mini-poele double pour me faire des omelettes, avec une mini-spatule. J’en suis encore perplexe.

samedi 23 décembre 2006

Pause de Noël

Petite pause pour les vieux garçons.

À cause de ce blog, la CIA a complété ses recherches, retrouvé Attrayan et demandé son extradition du pays pour le temps des fêtes... Si tout se passe bien, il sera de retour le 3 janvier. Sinon, il sera torturé et exécuté, sans merci.

Qu'àcelanEtienne, quitte cet après-midi pour la grotte pas très hip des vieux parents qui n'ont pas de connection internet. De retour en ligne le 26 décembre.

Joyeux Noël à tous, amis réels et virtuels, et autres.

Quelques pensées musicales

J'en peux plus. Un peu partout sur internet circule la chanson (pas la peine d'appeler je réponds pas au) Téléphone de TTC, mais pas moyen de la trouver en mp3. Depuis que je l'ai entendue en spectacle que je la cherche. L'album ne sort qu'en janvier, l'attente est longue. 3615 est officiellement l'album que j'attends le plus en ce début 2007.
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La chanson Yours to keep des Teddy Bears Stockholm est la dernière en liste à profiter d'un hype engendré par un matraquage publicitaire en règle, merci Virgin Mobile. Tout le monde l'aime, ça commence à jouer dans les bars et un peu partout. 10$ qu'on est déjà tannés dans 2 semaines.
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Selon mon iTunes, les chansons que j'ai le plus écoutées au cours de la dernière année sont Étienne d'Août de Malajube, Promiscuous de Nelly Furtado, Here (In your arms) de Hello Goodbye et Chewing-gum fraise de Numéro# & Omnikrom. Avouez que je suis cool...
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Mon nouveau trip du temps des fêtes est d'écouter à tue-tête la chanson All I want for Christmas is you. Pas la version Mariah Carey mais bien celle de Dany Bédar et Annie Villeneuve. C'est chanté avec aucune conviction par un couple déchiré qui ne s'aime déjà plus, l'arrangement est un peu cheap, il y a trop de fioritures vocales, le tout motivé par une unique volonté mercantile. Pour moi, c'est une chanson qui résume parfaitement l'esprit des fêtes
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Arrêtez de nous le demander, on ne fera pas de Tops 2006. On laisse ça aux journaux et revues qui se croient trendy. Nous, on l'est.

vendredi 22 décembre 2006

Les écrits de Gaspard #3

Bonjour à tous et toutes!

C'est encore moi, Gaspard. Oui oui, vous le voyez bien, je ne suis pas décédé encore!! J'ai survécu - difficilement je l'avoue - mais je persiste et signe encore. Même si Qu'àcelanEtienne avait pratiquement réussi à m'éradiquer en début de semaine, j'ai fait comme Voldemort: je me suis reposé et j'ai attendu d'être en forme avant de ressortir à l'attaque. Résultat, je suis toujours aussi vivant une semaine après ma naissance!

De la même façon qu'un restaurateur qui décide d'ouvrir une nouvelle franchise de son restaurant dans une autre ville, j'essaie actuellement de me répandre sur la lèvre inférieure. C'est un nouveau défi, une nouvelle zone que je ne connais pas et que je dois apprivoiser lentement. Tel le restaurateur qui doit affronter l'hostilité de ses nouveaux voisins réticents à le voir s'installer dans le quartier, je fais face à une opposition farouche de Qu'àcelanEtienne, qui tente par tous les moyens de me dissuader de m'installer dans ce nouvel environnement. Certains diront que je devrais d'abord m'assurer d'avoir une première succursale bien assise, fiable et viable à long terme, mais je vois les choses autrement. Ma stratégie ressemble plutôt à celles adoptées par Jules César et Napoléon: le but n'est pas d'avoir des positions établies et stables, mais bien d'envahir le plus grand territoire possible le plus rapidement possible, question d'asséner une véritable attaque psychologique à l'ennemi (dans le cas présent, à Qu'àcelanEtienne).

On dit que Noël est la fête de l'espoir. Dans mon cas, c'est tout à-propos. Joyeux Noël à tous et toutes.

Vieux Garçons... point com !

Eh oui, quelques jours avant Noël, nous nous dotons d'un nouvel outil pour simplifier l'accès à notre blog. Même si vos signets sont toujours fonctionnels avec l'ancienne adresse, nous répondons maintenant à l'adresse www.vieuxgarcons.com

Belle idée marketing, vous trouvez pas?

Je trouve que notre nouvelle adresse sonne un peu comme le nom d'une compagnie, comme si on était devenus une manufacture à vieux garçons. Peut-être irons nous jusqu'à l'étape de concevoir des produits dérivés qu'on vendra sur un magasin en ligne? Qui sait! On pourrait vendre du gras de bacon et des bouts de câble de tv....

Quoiqu'il en soit, puisque cette nouvelle adresse est si facilement mémorable, n'hésitez pas à la propager aux quatre vents.

- Parce que c'est tellement plus facile de dire à votre famille: "Va au www.vieuxgarcons.com, tu vas t'amuser"
- Parce que c'est tellement plus facile de dire à vos amis: "Heille, va lire www.vieuxgarcons.com c'est vraiment extraordinaire"
- Parce que c'est tellement plus facile de dire à votre chum/blonde: " Je préfère lire www.vieuxgarcons.com que de passer une soirée avec toi." Ok, peut-être pas, mais vous comprenez le principe.

Noël part en fumée

Bon, je suis un fumeur. Contrairement à la croyance populaire, le pire pour un fumeur ne sont pas l’inexistence de capacité cardio-vasculaire, la menace constante du cancer, le raclement de gorge matinal, l’haleine d’égout ou le regard de désapprobation des gens qu’on aime, non, le pire ce sont les quêteux de cigarettes. Hier, j’ai refusé une cigarette à un jeune homme et il m’a servi une belle réplique de prix Nobel : « Bravo pour l’esprit des fêtes, en tout cas. » C’en est assez, c’est un fléau qui est demeuré trop longtemps dans l’ombre, il faut les dénoncer! J’ai sous-divisé les quéteux de cigarettes en 4 grandes catégories et j’invite les lecteurs fumeurs à en ajouter s’ils le désirent. En unissant nos voix, peut-être pourrons-nous éradiquer cette calamité.

La première catégorie et selon moi la plus répandue est le quêteur pleurnicheur. Il aborde le fumeur avec un regard fuyant, il a la voix chevrotante et une aura de panique le cerne. Il offrira habituellement une compensation financière après un premier refus. Je ne leur donne jamais.

La seconde catégorie est celle du quêteur confiant. Contrairement à son vis-à-vis de la première catégorie, il accoste le fumeur avec assurance et demande la cigarette un peu comme si elle lui était due. Il n’accepte pas aisément le refus et se fera persistant. La plupart du temps, il est surpris qu’on lui refuse quelque chose d’aussi anodin qu’une clope. Ça lui apprendra car lui non plus je ne lui donne jamais.

La troisième catégorie est celle de l’épave humaine. Si on lui refuse de l’argent, l’épave humaine ou sans-abri ou clodo, demandera habituellement une cigarette comme compensation. Règle générale, les fumeurs donnent souvent à ce genre de quêteux car nous partageons avec eux une certaine parenté symbolique. Nous sommes aussi perçus par la « bonne société » comme des pas fins et des pas propres.

La dernière catégorie que j’ai recensée est celle des quêteurs temporaires ou fumeurs-qui-vont-aller-s’en-acheter-plus-tard-mais-que-là-y-peuvent-vraiment-pu-attendre. Comme le pingouin qui reconnaît sa progéniture par une légère fluctuation dans son cri, les fumeurs se reconnaissent entre eux sans avoir à se parler. Ils font d’incroyables quêteux car ils s’en foutent un peu au fond et ils s’attendent à un éventuel refus. Quand une belle femme, quêteuse temporaire de surcroît, m’aborde, je dis rarement non. Ça serait comme refuser de l’aide à un membre de la famille.

Ainsi, je donne souvent des cigarettes. Aux belles femmes, aux itinérants et aux amis qui devraient pas fumer parce qu’ils ont peur de recommencer. Je fais cadeau de la mort à tant de gens et on me dit que je n’ai pas l’esprit des fêtes? Bah, je me console en me disant que je ne serai pas le seul à me les geler sur les trottoirs des bars.

jeudi 21 décembre 2006

Refaire sa vie aux U.S.A.?

Nous, les vieux garçons, sommes des fans finis de la nouvelle série américaine Day Break, une nouveauté qui a débuté à la mi-novembre pour remplir les ondes d'ABC durant la périodes des fêtes. En seulement quelques épisodes, nous avons rapidement accroché (comme des héroïnomanes) à cette série qui nous promettait un mois de décembre (sevrage de nos séries préférées) de vie saine.

En résumé, Day Break est l'histoire d'un policier qui, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, tente de prouver son innocence. La particularité de l'histoire est qu'elle est racontée en empruntant le même gimmick scénaristique qui avait fait le succès du film Le jour de la marmotte: le personnage principal revit sans cesse la même journée! De journée en journée, notre héros voguera d'indices en indices pour trouver qui a fait le coup, et pourquoi en est-il accusé. Chaque épisode présente donc 1, 2 ou 3 répétitions de la même journée...

Avouez que vous êtes déjà accros. Imaginez si vous aviez regardé un épisode...

Le problème, justement, est que personne ne regarde l'émission. ABC, suite à des cotes d'écoutes de plus en plus désastreuses, a pris la décision d'arrêter la diffusion avec l'épisode de cette semaine. Même s'ils avaient déjà tourné les 13 épisodes, qui comportaient une conclusion à toute cette affaire, les spectateurs resteront en plan après le 6e épisode. Les américains pourront voir les derniers épisodes sur internet, sur le portail vidéo d'ABC, mais ce service n'est offert qu'aux U.S.A.

Voilà donc pourquoi nous avons pris la décision de partir et de quitter le Québec. On aura beau être reconnus comme une nation, ça ne nous permet pas davantage de suivre nos séries américaines de façon adéquate...

Nous allons donc refaire notre vie dans le pays des burgers et de Drew Barrymore. Notre mission: d'abord trouver un ordinateur et une connection internet, puis regarder les 7 épisodes manquants. Une fois cette mission remplie, j'imagine qu'on partira à la recherche des Pussycat Dolls...

Oups, Attrayan vient de se rendre compte que nous n'avons pas d'auto.

Bon.

On va rester ici et prendre notre mal en patience, on dirait ben...

mardi 19 décembre 2006

Ex-emploi

Ces jours-ci, j'ai été engagé pour un contrat chez mon ancien employeur, que j'ai quitté pour une panoplie de raisons. Plusieurs mois ont passé, et c'est un peu étrange de revenir dans ces murs.

Au départ, le petit contrat de quelques jours m'apparaissait comme une bonne idée. C'était une belle occasion de retrouver mes anciens patrons, confrères et consoeurs. Une bonne idée de revoir les clients et fournisseurs du coin, et même de retourner manger au même resto où j'allais diner.

Erreur.

J'ai découvert que retourner travailler pour un ancien employeur, c'est la même chose que recoucher avec une ex: c'est une idée intéressante, tu te dis que ce sera une belle façon d'assouvir un besoin sans trop d'implication, mais une fois que tu es plongé dedans, tu retrouves rapidement les raisons pourquoi tu es parti, tu trouves que ça manque de piquant et tu te dis que, coudonc, la prochaine fois ne sera pas pour bientôt!

Le rasoir

Un de mes plus grands complexes d'homme concerne le rasage. Alors que tous mes amis virils se rasent à la pioche (au bic), j'utilise un vulgaire rasoir électrique. Moi j'aime ça, bon. Ça va vite, pas de danger de te couper pis c'est simple. Par contre, il parait que ça fait pas un aussi beau résultat. Pis c'est vraiment pas aussi viril, aussi homme.

Prenant ma vie en mains, j'ai décidé d'affronter le démon. Dimanche soir, je suis passé à la pharmacie du coin et je me suis procuré le nécessaire. Lundi matin, non sans trembler, j'ai pris la bombonne de mousse dans mes mains et j'en ai généreusement enduit sur mon visage. Feeling bizarre. Un coup de rasoir. Re-feeling bizarre. Touche la surface rasée. Re-re-feeling bizarre. C'est comme doux et frais, mais comme si une partie de moi s'était échappée avec ce coup.

Quelques coups plus tard, je trouve que je m'en sors étonnament bien, pour un gars qui a plus ou moins aucune idée de ce qu'il fait... et ça commence. Des petits points rouges qui apparaissent partout - et ça chauffe!! Ohlàlà mais qu'ai-je fais! Quelle idée j'ai eue moi de me raser comme ça aujourd'hui?! Je vais être tout défiguré pendant 3 jours!! Qu'importe, si je dois être défiguré, je vais au moins l'être à la grandeur et non pas en restant à moitié rasé, ce qui serait encore moins chic.

En terminant, mes neuronnes roulent à 100 milles à l'heure: quelle serait la meileure solution? Comment me donner une chance de ne pas ressembler à Elephant Man en ce début de semaine? Et soudain, la solution m'apparait évidente! Je saute à la douche!

À la sortie, je suis un peu inquiet, curieux de savoir si je suis devenu un véritable génie l'espace d'un instant, ou au contraire si j'ai été un terrible idiot qui n'a qu'empiré sa situation... Eh bien, mesdames et messieurs, le résultat est éclatant: je pourrai me montrer en public cette semaine! Victoire!

Tout ça pour dire que je suis maintenant un homme plus complet, plus homme. Oserai-je par contre réessayer? Bien sûr que oui, mais pas tous les jours: 24 heures plus tard, ça chauffe encore!!

lundi 18 décembre 2006

Nous sommes cultivés.

Comme Attrayan et moi ne sommes pas seulement que de pathétiques branleurs, il nous arrive aussi, parfois, d'avoir envie d'envoyer de dangereux stimulis à notre cerveau. La chose n'est pas coutume, remarquez, mais nous sommes conscients que nous ne progressons pas en écoutant les enseignements des frères Mario ou de Nicole des Pussycat Dolls. De temps à autres, nous sommes pris par un élan de culpabilité et, le saisissant au vol, nous enrichissons notre culture personelle.

Hier soir, donc, nous avons donc écouté deux films: d'abord 11'09''01 - September 11, une suite de courts-métrages inspirés des événements de NY du 11 septembre 2001 réalisés notamment par Sean Penn, Ken Loach et Alejandro González Iñárritu, puis Comandante, un documentaire-entrevue de Fidel Castro par Oliver Stone. Pas pires les gars, hein? Nous, quand on décide de prendre notre culture personnelle en mains, on ne s'attaque pas à n'importe quoi. Amenez-en des films qui nous feront réfléchir sur le sort du monde, qui enrichiront notre pensée, qui nous permettront d'étoffer notre discours! Montrez nous des films qui nous remettent en question, qui nous piquent et nous transforment! On est capables d'en prendre!!

Bon... Ce que l'histoire ne dit pas, c'est qu'on a seulement écouté la 2ème moitié du premier, parce que nous nous étions endormis lors du premier visionnement... Et on a aussi seulement regardé la moitié du film sur Castro, vu qu'on s'est encore endormis en le regardant.

Par contre, quand on a regardé Fanstatic Four la semaine passée, on est restés éveillés tout le long sans problèmes...

dimanche 17 décembre 2006

Les écrits de Gaspard #2

Salut tout le monde

Ici Gaspard, qui vous écrit directement de la bouche de Qu'àcelanEtienne. Je n'ai pas de très bonnes nouvelles pour vous. Je me sens faible et je crois que je n'en ai pas pour très longtemps à exister encore.

Décidément, mes jours sont comptés, on ne me remarque même plus! Hier, j'ai été avec Qu'àcelanEtienne sans arrêt, allant avec lui au concert de Noël et au party de Mak après, et personne n'a même remarqué/souligné ma présence! Il faut dire que je n'ai plus vraiment l'air de ce que je suis, j'ai plutôt l'air d'une simple gale.

Dans les prochaines heures, je tenterai de refaire mes forces et de revenir avec un deuxième élan d'énergie, mais ma réussite est loin d'être assurée. C'est peut-être mon dernier post ici. Si c'est le cas, j'ai été content de me voir offrir cette tribune et de vous parler un peu de ma vie de feu sauvage. Même si vous n'avez plus de nouvelles de moi, ne soyez pas inquiets, on ne se débarasse pas facilement de moi.

Je reviendrai.

Victoire du CH

On dirait que, quand les Canadiens gagnent un match, la victoire a un effet régressif sur la population mâle en général. Hier soir, dans le métro, après la victoire, il n'y avait plus un seul homme: seulement des primates. J'ai croisé plein d'homo sapiens qui grimaçaient en faisant des cris qui ressemblaient à quelque chose comme "yeeeaaaaaaahhhh" et "woooooooouuuuhhh". Ensuite, ils se regroupaient et parlaient, se poussaient les uns les autres en riant et en parlant fort. Finalement, descendu à mon métro avec 4 hommes préhistoriques, j'ai pu les voir à la recherche d'endroit où aller établir leur territoire. Plutôt que d'opter pour une ruelle, ils sont finalement allés se saoulager sur l'église... Quin, ça t'apprendra, mon symbole religieux, maison de Dieu!!!

Arrivé à la résidence, je trouve l’ami Djilaomé affalé sur le sofa, alors qu’il vient de regarder le hockey avec Attrayan. Incapable de faire une phrase complète, Djilaomé a lui aussi régressé. Il est hypnotisé par le câble, et s’exprime en onomatopées.

Vraiment, le hockey a un effet pervers sur la société, et doit disparaître. À mort le hockey!

Concerts de Noël

La musique est très présente dans ma famille. Ma mère, professeur de musique, donnait à chaque année un concert de noël avec ses étudiants. Toute ma vie, j’ai été obligé d’aller assister à ces concerts année après année. Année après année. Et on s’entend que, d’année en année, les chansons sont exactement les mêmes, dans les mêmes arrangements.

Maintenant qu’elle est retraitée, je pensais m’en sauver… C’était avant qu’elle ne joigne la chorale de la ville. Maintenant, je dois assister aux spectacles de la chorale. C’est pas les mêmes arrangements, mais c’est encore les mêmes chansons.

Y’a aussi ma sœur, qui, depuis qu'elle a quitté l'harmonie de l'école secondaire où elle étudiait, joue dans une autre harmonie depuis 3 ans. Elle aussi a un concert de Noël annuel, qui joue les mêmes chansons année après année… C’est normal, y’a quand même pas 50 classiques de Noël différents!!

Bon an mal an, ça veut dire que j’assiste à 2 concerts de Noël… Heureusement, je n’ai qu’une sœur. Je plains les gens du XVIIIe siècle, qui naissaient dans des familles de 18 enfants : à combien de concerts de Noël devaient-ils assister, eux?!

samedi 16 décembre 2006

Ma toune du jour

Bon, je connais vraiment rien à la musique et c'est Qu'àcelan'Etienne le vrai mélomane dans notre résidence, mais je ne pouvais m'empêcher de vous partager une chanson qui vient de faire son entrée dans ma vie.

C'est un mashup soit une sorte de mix entre deux chansons connues ce qui donne place à certains excès de DJ mais peut aussi être une révélation comme ici : An Honest M.I.A.

Pour ceux qui aiment danser dans le salon en sautant partout.

vendredi 15 décembre 2006

Citation étrange de la journée

« Sonia Sarfati et Joss Whedon, c'est la même chose, les deux sont vraiment pas fiables. » - Attrayan

L'autobus de la vie

Ne possédant ni véhicule motorisé ni charette, Attrayan et moi sommes des usagers du transport en commun. Tantôt, nous avons donc quitté notre résidence pour aller faire quelques achats de Noël, et nous nous sommes heurtés au métro fermé. Tant pis. Ce sera pour une autre fois.

En revenant vers notre domicile, nous avons croisé de nombreux autobus pleins à craquer de travailleurs et travailleuses désireux de rentrer chez eux en cette fin de vendredi. Ça, c'était la vie qui nous envoyait un clin d'oeil, qui nous rappelait qu'il fait bon d'être pigiste.

La vie nous offre de bien beaux petits bonheurs imprévus, parfois.

Patrick Watson

Lu dans le journal Voir de cette semaine: le coup de gueule pour l'année de 2006 de Patrick Watson est: la loi antitabac!

Vous avez bien lu. Selon lui, Harper, les réchauffements climatiques, l'Irak, la fusillade au collège Dawson et tout ça, c'est de la petite bière. LE drame de l'année, c'est que monsieur ne peut plus fumer ses batons de cancer en prenant une bière dans son bar préféré.

Étrange que certaines personnes puissent être si brillantes dans la composition d'un album, et si stupides dans d'autres sphères de leur vie...

Le mystère du Conti

Je suis allé manger au Continental hier et j'avoue ne pas comprendre. Oui, oui, la bouffe est bonne, le menu est varié et le service est génial, mais pourquoi tout le gratin de comédiens se tient là? Je veux dire, pour l'ambiance on repassera et je ne comprends toujours pas le gros mur en carte du monde pseudo-rétro.

Il y a tellement d'endroits plus trends, plus sympas et plus dispendieux à Montréal, que peuvent donc y trouver les héros de notre petit écran? Supposition de mon accompagnatrice : "C'est l'un des seuls endroits à Montréal où ils ne se font pas achaler." C'est possible, mais c'est faible. Le mystère du Continental demeure entier.

Heureusement que Suzanne Clément, la femme à marier, n'était pas présente. Mon respect pour elle demeure ainsi sans borne.

Les séries de la SRC

Ainsi donc Radio-Canada a décidé de renouveller ses trois nouvelles séries, et ce malgré des cotes d'écoutes franchement ordinaires. C.A., Tout sur moi et Sophie Paquin ont été jugés avec assez de potentiel pour avoir une deuxième chance. J'approuve la décision parce que, c'est pas tout de se fier au cotes d'écoute et offrir de la nouveauté, il faut aussi offrir une certaine continuité pour permettre la fidélisation du public. Si chacune des séries auxquelles je m'accroche disparait après une saison, il y a des chances que je cesse graduellement d'accorder de l'intérêt à Radio-Canada, tanné de me faire raccrocher la ligne au nez en plein milieu des histoires amorcées.

Malgré qu'aucune de ces trois séries n'ait été un coup de coeur, vous ne me verrez donc pas me plaindre ici. J'ai décroché de Sophie Paquin après deux épisodes (Elise Guilbaut en mode surjoué, pas capable, ça m'a tué) mais je suis content qu'elle continue, ne serait-ce parce qu'une série comme ça n'est pas conçue pour une seule saison et parce que Suzanne Clément y est plus belle que jamais. J'ai écouté Tout sur moi au complet, sans jamais trop savoir si je trouvais ça bon ou pas. Personnages trop simples? Scénarios trop anecdotiques? Univers auquel on ne peut pas s'identifier? Allez savoir. La série a été pleine de bonnes idées, mais aussi pleine de fausses promesses. Souvenez-vous au début, on nous promettait tout plein de caméos étranges, des sorties absurdes comme l'amour de Serge Postigo ou François Avard qui filme des dessous de jupes avec une webcam cachée sur le pied. En a-t-on eu autant que promis? Est-ce qu'on voulait vraiment voir Emmanuel Bilodeau dans le cliché de l'acteur qui a besoin de tout savoir sur les motivations de son personnage? Est-ce que c'était drôle de voir Jean-Nicolas Verreault en Rabbi Jacob? Tout ça est vite oublié et pas aussi crunchy qu'on nous l'avait promis. Je ne suis vraiment pas surpris que le public n'ait pas accroché davantage non plus: comment un public hors-Montréal peut-il se reconnaître dans une fiction où tout le monde habite des Lofts, passe ses journées à apprendre des textes par coeur et mange sans cesse au resto?

Reste C.A.. J'ai jamais trop compris pourquoi une série comme ça avait été acheté par la SRC. Pourquoi parler encore et toujours de sexe, en basant tout son propos là-dessus, de façon un peu coquine? Sommes-nous encore là? Aux États-Unis, Sex and the city a commencé sa diffusion en 1998... Ça fait 8 ans!! Pouvons-nous évoluer et passer à autre chose, ou sommes-nous obligés de faire à notre tour la même chose que les Américains ont faite? Chose certaine, C.A. n'avait ni la finesse ni la subtilité de l'émission new-yorkaise, et c'est la série dont le renouvellement me surprend le plus. Il y a eu quoi, 10, 13 épisodes? Là-dessus, combien en avez-vous trouvé franchement drôles? Moi, spontanément, je réponds 2. Celui avec les cousines en visite, et l'avant-dernier. Exception faite de ces deux épisodes, je me suis franchement ennuyé pendant mes visionnements. Des gags faciles et prévisibles, des situations éculées, des personnages grossiers et clichés, on a tout vu. Le personnage d'Isabelle Blais était si prévisible que je prédisais toute sa trame narrative après sa première scène. Et à quoi servait le personnage d'Antoine Bertrand? En 11 épisodes, il n'aura eu qu'une seule petite histoire!

Ce qui m'exaspère le plus, c'est que, d'un côté, on a au Québec des dizaines de scénaristes remplis de bonnes idées, mais qui ne feront jamais de télé de leur vie. De l'autre, on a des auteurs comme Louis Morissette qui, après avoir co-scénarisé (si je ne me trompe pas) 3 saisons des Mecs Comiques et 4 saisons de Trois Fois Rien (c'est 45 heures de télé, quand même), sont encore incapables de pondre une série efficace. C'est sûr qu'en multipliant les saisons de C.A., en écrivant pour Les Boys et autres, il apprend sur le tas et poursuit sa formation. Dans 10 ans, il sera sûrement un excellent scénariste, parce qu'il aura appris son métier à travers les années, mais d'ici là, il lui reste à apprendre et acquérir de l'expérience. Aux frais de qui? À vos frais, à mes frais, à nos frais à nous. C'est nous qui payons pour qu'il devienne pas pire.

À ce compte-là, pourquoi ne pas avoir donné une chance à un autre scénariste, moins bien plogué, mais qui est peut-être déjà prêt à nous donner une série efficace? On a pourtant vu ce qu'un bon scénariste sans expérience est capable d'écrire, avec Grande Ourse, par exemple...

Les écrits de Gaspard

Salut tout le monde.

Je suis Gaspard, le nouveau meilleur ami de qu'àcelanEtienne et j'ai envie de vous parler de la soirée que nous venons de passer ensemble.

Qu'àcelanEtienne était invité au party d'ouverture des nouveaux bureaux des RVCQ et j'ai décidé de l'accompagner et d'imposer ma présence. Incertain qu'on allait remarquer ma présence dans tout ce gratin, j'ai cependant été rapidement rassuré. Pas moi de trois minutes après mon arrivée, l'on remarquait ma présence et posait des questions à qu'àcelanEtienne sur moi. On lui a même dit qu'il aurait du me trouver un frère jumeau pour l'autre côté, question d'être balancé.

Qu'àcelanEtienne a passé une soirée agréable, mais je crois qu'il a trouvé ma présence un peu envahissante. Soyez sans inquiétude, je ne l'ai pas quitté une seconde et j'ai été de tous ses instants.

Après ce 6 à 8 allongé, il pensait débarquer au Café Campus pour voir les Breastfeeders, mais je crois que ma présence envahissante lui a fait changer d'idée. Tant pis pour lui...

jeudi 14 décembre 2006

Mon nouvel ami Gaspard

Depuis ce matin, j'ai un nouvel ami. Il s'appelle Gaspard. Lui et moi sommes inséparables.

En fait, c'est un peu lui qui a décidé que nous serions amis. Il est entré chez moi et s'est imposé dans ma vie, comme ça, sans que je me doute qu'il arrivait, sans que j'aie demandé quoi que ce soit. Ce n'est pas la première fois qu'il me rend visite, il aime bien venir passer du temps chez moi de temps à autres. Il s'est installé dans mes affaires et dort avec moi dans mon lit. Il mange aussi avec moi, avec les mêmes ustensiles. Il regarde les mêmes émissions de télé et insiste même pour prendre sa douche avec moi.

Je crois qu'il est entré dans ma vie pour quelque temps, probablement jusqu'à Noël. Il ne m'a pas dit combien de temps il croyait rester. Je crois que je me réveillerai un matin, et il sera parti pour de bon. Remarquez, il n'était pas nécessairement souhaité, et je ne crois pas qu'il puisse vraiment m'apporter quelque chose. Mais bon, il fait maintenant partie de mon quotidien. Un ami qui nous colle à la peau 24 heures sur 24 comme ça, ça te change une vie. Je passe maintenant plus de temps avec Gaspard qu'avec Attrayan, c'est bien pour dire.

Gaspard est un peu jaloux, aussi. Il m'a donc imposé un règlement: je n'ai pas le droit d'embrasser de fille tant qu'il fera partie de mon quotidien. Pas que ça change vraiment quelque chose, c'était pas parti pour arriver de toutes façons, mais si une hypothétique rencontre devait se produire, il faudrait que j'attende que Gaspard se soit endormi. Ça devient gênant de sortir de chez moi, puisque Gaspard ne me lâche pas d'une semelle. Je n'ose pas parler à personne, de peur qu'on remarque Gaspard et qu'il n'éclipse les sujets de conversation possibles. Car Gaspard est gros, et rouge. Il est difficile à manquer.

Vous l'aurez deviné, Gaspard est un feu sauvage. Il se joint à la résidence des Vieux Garçons pour quelques temps, jusqu'à sa disparition (souhaitée le plus rapidement possible). D'ici à son départ, il rejoint Attrayan et moi dans la liste des blogueurs de ce site, et partagera avec vous ses émotions et réflections sur son état de feu sauvage. Nous avons bien hâte de lire son premier texte!

Bienvenue dans ma vie, Gaspard!

mercredi 13 décembre 2006

Arcade Fire - part 2

Constatant mon échec de 9h avec Admission, j'ai eu l'idée de me pointer chez le disquaire indépendant L'Oblique, qui ouvre à midi et qui avait peut-être quelques billets déjà imprimés en magasin. Sans savoir si ça allait servir à quelque chose, je me suis dis que ca me donnait quand même de meilleures chances qu'aller me coucher en boule dans ma chambre.

En arrivant à 10h40, j'étais déjà le 15e en file. À midi, on devait facilement être 50-60 à se geler les fesses au froid, sous la grosse pluie. Aujourd'hui était vraiment une journée de merde pour attendre dehors. Attrayan devait m'accompagner, mais il a oublié, en faux-frère qu'il est. J'ai donc attendu et attendu, en perdant graduellement des sensations dans mes doigts et dans mes pieds.

Y'a un pauvre gars désespéré qui offrait aux gens au début de la file de leur acheter un billet pour 50$ (les billets se vendaient 27$ - et limite de 2 par personne). Je le connaissais de vue, c'est un des animateurs à CISM, avec un manteau de cuir faussement usé et un nom bien trop trendy pour un gars de 21 ans. Il était cute à voir, à quémender et à piler sur sa dignité comme ça.

Finalement, vers midi10, je suis enfin entré à L'Oblique et...


À mon retour, pour se faire pardonner son absence, Attrayan est allé m'acheter un chocolat chaud et un croissant oeuf-bacon-fromage au Dunkin' Donut. Comprenez-vous pourquoi je l'aime tant?

Morning fashion

Le matin, qui dans mon cas n’arrive jamais vraiment avant 10hres, j’ai une routine bien précise que je me dois de respecter si je veux réussir la journée. La première étape est nécessairement la plus importante et c’est l’accoutrement matinal. Dans mon cas, c’est presque me costumer et ce, au plus grand dam de mon coloc qui n’en peut plus de me voir si mal ammanché en se levant. D’abord, un pyjama bleu poudre avec des ti-oursons assis sur des nuages. Une paire de bas beige par dessus lesquelles j’enfile une paire de bas de laine trouée qui glisse quand je marche. Mes sandales (oui, oui) ne sont jamais bien loin au cas où je devrais aller fumer une cigarette ou ramasser le journal.
Le top change souvent par contre. Un bon vieux Marcel blanc un peu translucide car trop petit ou un t-shirt flasque, c’est selon. J’enfile ensuite mon gros polar gris zippé jusqu’en haut avant de me glisser dans mon antiquité de robe de chambre bleue foncée. Par temps vraiment froid, une tuque viendra chapeauter l’ensemble.
Et ce n’est pas qu’on a pas de chauffage, mais je me sens mieux en plus avec la grosse couverte de schtroumpfs qu’on laisse stand-by dans le salon. Là, enfin, je peux prendre mes 3 ou 4 cafés en regardant du bon câble. Quand mon coloc finit par se lever, une légère détresse parcours son regard pendant un bref moment, comme s’il espérait que ce matin serait différent des autres. Puis, il vient me rejoindre avec son bol de céréale et son pyjama bleu poudre avec des ti-oursons assis sur des nuages. À ce moment-là, on est heureux et on sait que la journée sera magnifique.

Arcade Fire

5 spectacles d'Arcade Fire en 5 soirs.

La vente des billets commençait à 9h.

À 9h08, tous les soirs affichent déjà complet.

Est-ce normal?

Je vais aller me coucher en boule et pleurer.

Harry Potter VS Luke Skywalker

Suite au texte précédent d'Attrayan, nous - les vieux garçons - avons eu une passionnante discussion.

Vous le savez dorénavant, le héros d'Attrayan est Harry Potter. Le mien, c'est Luke Skywalker. Une question au coeur du débat: quel est le meilleur héros des deux. Le combat d'une génération. La magie VS la Force. Harry Potter VS Star Wars.

Comparons les forces en puissance, en 10 points.

- le sidekick féminin: Hermione VS Princesse Léia. Hermione lit des livres et applique les enseignements qu'elle en tire pour sauver les héros. La Princesse Léia fait partie de la royauté, possède deux droids et la Force est en elle. 1-0 pour Star Wars.

- le sidekick masculin: Ron VS Han Solo. Ron est roux et maladroit. Han Solo est tellement dominant qu'il a lui-même un sidekick (Chewbacca). Il pue la testostérone à 100 milles à l'heure et pilote le Faucon Millenium. 2-0 pour Star Wars.

- le mentor: Dumbledore VS Obi-Wan Kenobi: Les deux meurent en combattant. Les deux ont formé le super vilain accidentellement. Les deux incarnent une figure paternelle, sont en parfaite maitrise de leur art et ont été interprétés au cinéma par un acteur aujourd'hui décédé... Sauf que Obi-Wan était incarné par SIR Alex Guiness. Come on, personne ne peut battre un SIR! 3-0 pour Star Wars.

- le père spirituel: Sirius Black VS Yoda: Nous avons pleuré à la mort de chacun d'eux. Nous avons été touchés par leurs enseignementts et leurs leçons de vie, et ils ont tous deux été obligés de se cacher de longues années. Sirius Black a vécu pendant des années sous la forme d'un rat comme animal de compagnie de Ron. C'est un peu comme si Yoda était devenu Chewbacca, mais moins cool. Non, le bonhomme vert a préféré aller se terrer dans un marais et y finir ses jours. Personnellement, entre la famille de roux et le marais, je choisis le marais. 4-0 pour Star Wars.

- la mère: Lily Potter VS Padmé Amidala: Une porte de simples robes noires. L'autre porte des robes super impressionnantes, des maquillages de la mort, des coiffures incroyables et habite un château gigantesque. Y a-t-il vraiment lieu de discuter? 5-0 pour Star Wars.

- le lieu de formation: Poudlard VS Dagobah (la planète marais de Yoda): Poudlard est plus douillet qu'un gigantesque marais, c'est bien certain. Je dois m'incliner. 5-1 pour Star Wars.

- l'outil: baguette magique VS sabre laser: La baguette magique peut transformer quelqu'un en animal, en cadavre, en plante ou peut l'arrêter. Luke peut faire la même chose, simplement par la Force, sans outil. En plus, son sabre laser peut couper des têtes, des jambes ou trancher des bras. C'est difficile d'être plus convaincant. 6-1 pour Star Wars

- l'handicap: les lunettes VS la main tranchée: Harry a une faiblesse: il ne voit rien sans ses lunettes. Si elles se cassent, l'aventure est terminée, Harry est aveugle et se fait manger par le serpent ou tuer par la nouvelle idée que Voldemort aura imaginée dans ce chapitre. Luke, lui, s'est fait trancher la main gauche... et il est droitier! Même sans sa prothèse, il manie son sabre et la Force sans problème!! 7-1 pour Star Wars

- le transport: un balais nimbus 2000 VS un X-Wing: Le balais va vite. Le X-Wing peut aller en hyperespace. Le balais fait des vrilles. Le X-Wing se bat contre toute la force impériale à la fois et gagne. Le balais est cassable. Le X-Wing aussi, mais R2D2 peut le réparer. 8-1 pour Star Wars.

- le némésis: Voldemort VS Darth Vader: Les deux ont beau être une énorme figure emblématique du mal, je crois quand même que Vader ne ferait qu'une bouchée de Voldemort. Celui-ci est constamment affaibli et battu par Harry, alors que personne ne peut tuer Darth Vader, qui est constamment au sommet de sa forme. 9-1 pour Star Wars

Luke est le plus fort. Qu'on se le tienne pour dit.

mardi 12 décembre 2006

Mon idole

Depuis la plus tendre enfance, plusieurs idoles ont façonné mon imaginaire, mes aspirations et mon système de valeurs. Homme, femme ou animal, de chair, d’encre ou de pixel, mort, vif ou éternel, ils furent des phares dans le brouillard de mes questionnements. Je changeais souvent d’idoles, au bon gré de mes propres permutations idéologiques et je vous en nomme ici quelques-unes pour vous donner une brève idée de l’enfant que je fus et de l’homme que je suis devenu depuis.

Comme beaucoup, tout a commencé par Passe-Partout puis mon père et, avec la lecture, est apparu Spirou, le valet-aventurier. Vinrent ensuite, par chronologie et non par importance, Astro, Mickey, les Tuniques Bleus, Lucky Luke, Fanny Lauzier (début de l’éveil sexuel), la baleine de Fanny, Link, Michaelangelo (pas le peintre), Julia Roberts (j’avais kek chose pour les rousses), Wolverine, Patrick Swayze, John McClane, Jean Valjean, Jason Bourne, Fox Mulder, Lestat (sept rôles masculins qui sont pour beaucoup dans ma puissante virilité), Gillian Anderson (décidément, les rousses), Moi (pendant mon Cégep, criant besoin d’auto-affirmation), René Lévesque, José Bové, Michael Moore (séquelles du Cégep), Stanley Kubrick, Charlie Kaufman, Emir Kusturica (oui, j’ai étudié en cinéma), Marie-Mai (par cynisme, vraiment), Claude Legault (pour Minuit le soir), Jack Bauer, Carrie Bradshaw, Marc Labrèche, Peter Petrelli, Suzanne Clément (on remarquera ici l’arrivée du câble dans ma vie) et, enfin, les Pussycat Dolls (voir post plus bas).

Certains remarqueront des absents impardonnables dans ma liste comme Luke Skywalker, Bob Morane ou Nelson Mandela. Ils furent importants, je le concède, mais jamais sacrés « idoles ». Néanmoins, j’ai omis un nom car c’est le plus important de tous, une sorte de super idole. Je tente de faire ce qu’il fait, de réfléchir comme lui, je bois ses paroles et applique ses enseignements. Il est un peu jeune, mais il a un potentiel incroyable. Courageux, toujours entrain d’apprendre et d’évoluer et souvent incompris quoiqu’il ait toujours raison.
Mon idole c’est Harry Potter. Rien à faire, c’est lui le plus hot.

La Fureur... fait fureur!

Moi qui pensait que l'émission "La Fureur" ne réussirait jamais à me divertir...

(L'extrait est long mais ça vaut la peine de le regarder au complet)

Lien utile

Avis à ceux et surtout celles qui regardent ma pilosité et qui meurent d'envie de me jouer de mauvais tours en y rasant des mots, visitez ce site, inscrivez-le dans vos favoris et ON N'EN PARLE PLUS!!!

The Holiday

Ce soir, mon "amie" Maria m'a demandé de l'accompagner au cinéma pour voir The Holiday, le dernier chef d'oeuvre de Nancy Meyers avec Cameron Diaz et Kate Winslet, et les faire-valoirs Jude Law et Jack Black . J'ai bien tenté de la convaincre de changer d'idée pour aller voir Babel, Congorama ou Stranger than fiction, mais peine perdue: c'est The Holiday qu'elle voulait voir. Aucune négociation possible.

Et comme je lui en devais une....

Pourtant, la critique m'avait bien averti:
- LA PRESSE: "Le scénario est long comme un jour sans pain. On s'ennuie devant des gags qui tombent à plat, de surprises qui n'en sont pas et du suspense très peu palpitants. [...] Le maquillage outrancier des comédiens fatigue la rétine. La bêtise des répliques ainsi que la fainéantise de la mise en scène n'a pas de quoi émoustiller le spectateur."
- ICI: "En alternant constamment la mièvrerie sympathique et le puissant somnifère, The Holiday fait du surplace. [...] pendant que la prémisse ingénieuse reste au niveau embryonnaire [...] dans ce très long métrage qui s'étire sur plus de deux heures. [...] Cette énième comédie romantique qui ne l'est pas tant que ça souffre d'une réalisation anonyme et d'un dénouement schématique. Aussi futile et superficiel qu'une bulle de savon."

Malgré tout ça, Maria m'a fait payer 13$ pour voir une pareille niaiserie. La salle était remplie de filles, certaines en gang qui poussaient des soupirs tout au long du film (je n'ai pas réussi à savoir si c'était des soupirs d'envie ou d'ennui) et certaines accompagnés par leurs pauvres mecs.

J'ai vu une tonne de gags prévisibles, des personnages masculins sous-développés et castrés devant des héroïnes qui en ont marre des hommes, un Jude Law orange (confisquez-lui sa lotion auto-bronzante!!) et même un Jack Black qui semble décidément se demander ce qu'il fait là. De plus, mesdames, j'aimerais bien que vous me disiez enfin pourquoi tous vos films de filles présentent une scène où l'héroïne met de la musique à tue-tête et chante par-dessus en dansant tout croche, seule, dans la cuisine ou dans sa chambre à coucher. C'est supposé être libérateur? Montrer que la femme est libre et peut faire ce qu'elle veut, qu'elle n'a plus de soucis? Qu'elle prend sa vie en main et qu'elle cesse de s'en laisser imposer? Franchement, dans le genre girl power, y'a plus efficace que Cameron Diaz qui se dandinne sur Mr. Brightside ou Kate Winslet qui fait du air guitar sur Are you gonna be my girl.

Pitié, évitez ce film à tout prix. (À moins que ce soit une des Pussycat Dolls qui vous demande de l'accompagner)

lundi 11 décembre 2006

Les nouvelles consoles

Tantôt, quand j'écrivais le post sur les jeunes nymphes que sont les Pussycat Dolls, il y avait une émission qui jouait à la télé qui faisait un spécial sur les consoles de jeux vidéos.

Quoi acheter? La Playstation 3, pour ses graphiques? La Xbox 360, pour sa disponibilité? La Wii, pour sa révolution dans la jouabilité?

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai été captivé par l'émission. Pourtant, j'ai aucune envie de m'acheter une de ces consoles, j'ai aucun sou à mettre là-dessus et je ne suis même pas un passionné de jeux vidéos. J'en ai parlé un peu la semaine passée, le seul jeu auquel je joue est Mariokart (j'arrive pas à me tanner de Tétris non plus...). On s'entend donc que des arguments comme "plus de polygones" et "des graphiques HD" ne m'encouragent pas vraiment à m'intéresser à ces consoles.

La question reste donc: pourquoi alors me suis-je intéressé à cette émission? Pourquoi est-ce que j'ai envie d'être au courant des bons et moins bons côtés de chacune de ces consoles?

En passant, mon vote va finalement pour la XBox360. Je ne l'acheterai pas, mais c'est toujours pratique d'avoir un opinion sur le sujet...

Les Pussycat Dolls

Vous connaissez les Pussycat Dolls? Celles-là mêmes qui, dans un premier single, chantaient "Don't you wish your girlfriend was hot like me?" Celles qui font preuve de beaucoup de féminité et de grâce dans ce vidéoclip d'un single subséquent:



Nous, les vieux garçons, nous unissons et décidons donc de nous positionner une fois pour toutes et de défendre notre position: oui, nous aimons ces femmes. Elles sont symboles de raffinement, de grâce, de féminité, de sensualité et de force à la fois. Elles représentent tout ce que devrait être la femme du XXIe siècle, alliant toute sa force de séduction à son intelligence hors pair. Pour nous, les Pussycat Dolls représentent un idéal. Pour nous, Nicole et ses copines sont des femmes complètes et ultimes. Pour nous, elles sont l'aboutissement d'une vie.

Nous le savons, certaines d'entre vous monteront rapidement aux barricades pour les décrier. N'ayez crainte, nous entendons vos cris et récriminations. Nous sommes à l'affût des joutes de pouvoir, de l'image de femme-objet véhiculée, des luttes féministes et de l'hyper sexualisation de notre société encouragée par ces clips. Nous comprenons, et sommes aussi pleins d'empathie. Toutefois, nous pensons que ces excuses ne vous servent qu'à masquer une jalousie flagrante non assumée, et qu'il est temps que ça cesse. Cessez de blâmer ces pauvres femmes pour tous les maux de la terre. Cessez de voir en elles la cause de tous les problèmes de la société. Il faut arrêter de voir en elles votre bourreau! Ces pauvres femmes ne font que danser et chanter joyeusement entre amies, pour notre plus grand bonheur. Elles amènent la joie avec elles et n'aspirent qu'à en répandre un peu sur leur passage, sans malice et en toute naïveté.

Nous nous positionnons donc à la défense de ces femmes, que nous imagions veuves et orphelines, et nous les encourageons à continuer leurs démarches visant à répandre la paix partout dans le monde. Il faut aussi blâmer la Malaisie qui a récemment refusé leur présence en leurs terres, et nous vous appelons même au boycott des produits malaisiens en guise de soutien à ces merveilleuses femmes!

Ah oui, et si quelqu'un avait leur numéro de téléphone...

Etes-vous trendy?

Si j'ai passé la soirée dans un party où on pouvait trouver des membres des Vulgaires Machins, Le Volume Était Au Maximum et d'Avec Pas D'Casque en plus de divers comédiens et comédiennes connus, est-ce que ça fait de moi une personne trendy?

Inversement, est-ce que faire du name dropping comme ça tue mes chances d'être trendy?

dimanche 10 décembre 2006

La photo

Comme vous pouvez le voir sur le côté, nous avons maintenant notre photo sur cette page. Ce ne fut pas de tout repos, puisque blogspot n'aime pas beaucoup nos ordinateurs mac. Heureusement, nous avons des parents équipés PC. Blogspot aime les PC.

Puisque nous sommes fiers de notre portrait de famille, nous le repostons ici en full plus grosse résolution. Attention, vous pouvez nous voir encore plus gros que gros en cliquant sur la photo. On est tellement beaux que ça fait peur.

Party like it's 1979

Il m'arrive de temps à autres de prendre des contrats de DJ pour des partys privés. Eh oui, un vieux garçon n'écoute pas que Paul Anka, Frank Sinatra et Bobby Darin. J'avais justement un contrat ce samedi soir. Au téléphone, la responsable m'avait décrit sa commande:

- pas de hip hop
- pas de rap
- pas de métal
- pas d'affaires dans des langues bizarres genre Shakira
- pas de populaire genre Justin Timberlake ou Nely Furtado
- pas de techno
- beaucoup de disco
- beaucoup de québécois
- des tounes de crooner jusqu'à 23h pour ouvrir la soirée
- Metallica, Nirvana et les White Stripes sont tolérés
- 2 slows à la fin: Love Bites de Def Leppard et Wind of changes de Scorpions

J'aurais du m'en douter. Quand une fille de 26 ans te passe une telle commande, il faut prendre un pas de recul et douter, mais j'étais trop naif pour m'inquiéter.

Après avoir joué 27 chansons de crooner (l'album Rock Swings de Paul Anka est particulièrement utile - et sa reprise crooner de Smells Like Teen Spirits y est plus que délectable), j'ai du me rendre à l'évidence. La foule était particulièrement bien choyée en membres du 450. Deux charmants jeunes hommes sont alors venus m'aborder pour me lancer un sympathique "heille! as-tu d'autre chose que cette ostie de musique de débile-là?" et devant une invective si sympathique, j'ai osée demander ce qu'ils voulaient entendre. Quand on m'a répondu "n'importe quoi là, du techno, du hip hop, du house", j'ai ressenti un léger malaise. Moi qui avait apporté une énorme quantité de chansons de Donna Summers et de Kool and the gang, je ne pouvais faire face aux fans de Tupac et de Snoop Dog. Malaise.

J'ai bien tenté d'assouvir leurs désirs, mais peine perdue, ils ont pris leurs cliques et leurs claques et sont disparus pendant la symathique Goldigger de Kanye West (si c'est pas du hip hop ça, je me demande ce que c'est).

Tout ça pour dire, quand quelqu'un du 450 vous donne des ordres, il est important de relativiser, et de le prendre avec des pincettes.

samedi 9 décembre 2006

Les ex

Parlons de mon ex. Mon ex est aussi l'ex d'un de mes amis. Notre ex est aussi l'ex-coloc de l'ex de mon coloc. Mon ex et son ex coloc avaient pour coloc l'ex de l'ami de mon coloc et de moi. Mais cette ex habite encore avec mon ex, même si elle n'habite plus avec l'ex de mon coloc. Depuis, l'ex de mon coloc, qui est l'ex-coloc de mon ex, fréquente un ami qui est aussi un ex confrère de travail, alors que mon ex a couché avec le coloc de mon ami qui est aussi son ex, qui est un ex collègue de travail de mon ex et de moi, même si mon ex et moi ne sommes pas d'ex collègues de travail.

Hier soir, c'était la fête de mon ex. Elle m'avait invité, moi son ex. Elle avait aussi invité son ex-coloc, l'ex de mon coloc, et mon coloc, qui n'est pas venu. Elle avait évidemment invité sa coloc, qui ne pouvait y être, et l'ex de cette coloc, qui est venu. Mon ex collègue de travail, qui fréquente l'ex-coloc de mon ex, ou l'ex de mon coloc, était invité, mais a lui aussi sauté son tour.

Le pire, c'est que tout ça est vrai. Que personne me dise que ma vie n'est pas EXcitante après ça.

Vive la France... not!

Il y a une épidémie qui frappe la Belle Province en ce moment et il ne s'agit pas d’une grosse grippe ou du C Difficile, mais bien de cette affluence tenace et inexplicable de néo-colons. Que viennent donc trouver nos cousins Français ici? Et d’ailleurs, qui veut d’eux comme cousins, honnêtement. Ils sont partout, surtout des jeunes, et ils envahissent nos universités, nos bars, nos salles de spectacles et notre Quartier Latin. Aux dernières nouvelles, ils ont déjà tout ça chez eux et en vieilles pierres d’époque en plus.

Pendant la Coupe du Monde, cet été, je prenais pour l’Italie juste pour narguer les quelques spécimens hexagonaux que je compte parmi mes connaissances. Spécimens, d’ailleurs, donc j’ai eu tôt fait d’effacer le numéro dans mon cellulaire. Du reste, mis à part le fromage, le vin, les films de Michel Gondry et les albums de Prototypes, il n’y a pu rien de français qui rentre chez nous.
Pourquoi toute cette frustration? J'ai encore le Traité de Paris coincé dans la gorge.

Une exception par contre, j’adore les Français vraiment chauvins. Ils ont la bonne idée de rester chez eux.

vendredi 8 décembre 2006

En avance

Mes amis le savent, je suis le gars le moins ponctuel au monde. Toujours en retard de 5 à 10 minutes minimum, peu importe où.

Aujourd'hui, donc, je me suis rendu à mon rendez-vous hebdomadaire pour enregistrer mon émission de radio avec mes comparses. Fidèle à mon habitude, je suis arrivé 5 minutes après notre rendez-vous... pour me rendre compte que j'étais plutôt 1h55 en avance!! Quelle honte!

J'ai donc profité de ce temps libre imprévu pour aller magasiner des bouquins un peu, et je me suis trouvé un fabuleux essai sur l'église catholique: Jésus lave plus blanc - comment l'église a inventé le marketing. Je vous en reparlerai sûrement, anyway.

Ah oui, et je suis revenu sur place avec 5 minutes d'avance finalement. Mes comparses n'en revenaient pas de me voir non seulement à l'heure, mais encore plus en avance!! N'ayez crainte, ça ne deviendra pas une habitude!!

le combat de karts

Récemment, nous avons voulu faire une soirée jeux vidéos. La console X-Box est bien sympathique et amusante, mais pour jouer à deux, c'est pas super. Pour trouver du SUPER, donc, nous avons ressorti mon vieux SuperNES (mieux connu sous le nom de Super Nintendo)... et avons redécouvert Super Mariokart.


Ah les heures de plaisir! On ne parle pas des différents Mariokart ici, mais bien du jeu originel. Le seul et unique qui vaille la peine d'être joué. La première soirée, nous sommes tombés dans les combats 1 contre 1, et le score s'est terminé 43 à 12 (je ne dirai pas qui a gagné, par modestie). 43 à 12, vous imaginez? Ça fait 55 parties, ça. Beaucoup d'heures à s'acharner sur trois ballons à faire éclater. Nous étions fous comme des lofteurs dans un jacuzzi (moins les rapprochements physiques).


Ah les souvenirs. Je me suis rendu compte qu'on avait chacun notre approche pour gagner à ce jeu. Attrayan a une approche très instinctive et émotive, basée sur le "écoeure moi pas pis je t'écoeurerai pas", alors que je fonctionne de façon beaucoup plus mathématique et méthodique, calculant au point de ne plus avoir de plaisir: je ne joue que pour réussir mes défis mathématiques (prendre une courbe par l'intérieur me fait sauver du temps, par exemple))!


Depuis cette fameuse soirée, dès que l'un de nous se retrouve seul avec la télé, il s'entraîne. Je le sais, j'ai surpris Attrayan tantôt en rentrant. Ici, on ne joue plus à Mario Kart par plaisir. On joue pour s'entrainer et devenir meilleur, meilleur que l'autre. C'est devenu une question d'honneur. Pour un, c'est une question de revanche et d'égo blessé. Pour l'autre, c'est une question de fierté et de conserver sa supériorité, pour montrer qu'il n'a rien perdu de son talent avec les années. Pour tous les deux, c'est une lutte à finir, un combat à reprendre. Rocky 2 était de la petite bière, comparé au combat qui se déroule ici.

Attrayan, je t'attends au salon pour ton match revanche. Viens quand tu seras prêt à m'affronter.

jeudi 7 décembre 2006

Fléau du monde moderne #1

Aujourd'hui, il m'apparait important de vous entretenir de l'un des fléaux de l'humanité de notre monde moderne, j'ai nommé: le congé des fêtes à la télé américaine.

Je prends pour exemple la série Prison Break qui s'est terminée sur un punch du tonerre le 27 novembre dernier, et qui ne reprendra que le 29 janvier prochain, soit après une pause de 2 mois!! Même chose pour Heroes, qui s'est terminée lundi dernier jusqu'à la fin janvier.

Mais à quoi s'attendent les télédiffuseurs?! Qu'on ait une vie en décembre/janvier?! Il est ABSOLUMENT IMPENSABLE que je puisse avoir une vie sans savoir ce qui arrivera à Micheal Scofield et Lincoln Burrows. C'est non-négociable.

Le sens des rêves

Est-ce que notre inconscient nous envoie un message par les rêves?

Cette nuit, j'ai fait un rêve à propos d'un enfant qui venait me voler mon vélo. Une fois que je retrouvais l'enfant, je le battais pour qu'il me dise où il l'avait mis.

S'il y a un message à tirer de ce rêve, c'est soit que je ne suis pas prêt à avoir un enfant, soit que je devrais m'acheter un vélo.

Ce qu'il en est des Vieux Garçons

Il commençait à être temps que je me manifeste un peu dans ce blog car mon coloc est en feu et il pond des posts comme une poule des oeufs.

Malgré la notice que vous pouvez trouver sous le titre du blog, je trouve pertinent d'élaborer un peu plus sur ce qu'est un Vieux Garçon. Comme on le sait, une vieille fille est une femme qui, ayant atteint un certain âge, n'a toujours pas connu les plaisirs des entrechocs corporels et se retrouve célibataire et sans enfant pour le restant de ses malheureux jours. Le vieux garçon en est le pendant masculin.

Cependant, vu notre jeune âge, le Vieux Garçon est pour nous un mode de vie plutôt qu'un état. C'est un peu comme être à la retraite, mais à 25 ans. Comment devient-on Vieux Garçon? Rien de plus facile ! La recette est simple, le bonheur certain et il vous suffira d'à peine quelques heures pour vous départir complètement de vos réflexes de jeune hipster branché, de papa surmené, d'alcolo du travail ou que sais-je encore. Voici la marche à suivre en 6 étapes faciles :

1. Avoir beaucoup de temps libre. Un bon truc pratique est de devenir pigiste sans contrat. Comme ça vous ne porterez pas l'odieux du chômage.

2. Être célibataire. J'en vois certains sourciller ici. Rassurez-vous, le Vieux Garçon moderne ne fait pas voeu d'abstinence. Il n'est tout simplement pas en couple.

3. Éviter de cuisiner. Un repas trop élaboré nuira à votre quantité de temps libre. Il est préférable de s'apprêter de délicieux repas congelés.

4. Éviter l'dehors. Autant que possible, ne sortez pas de chez vous. Un afficheur vous permettra aussi d'éviter les contacts extérieurs indésirables - à ne pas négliger.

5. Cultiver peu d'amitiés. Rien de pire que d'avoir trop d'amis. MSN Messenger comblera vos besoins de sociabilité.

6. Avoir le câble. Condition sine qua non. Le Vieux Garçon suit au moins une dizaine de séries télé en plus de ses émissions préférées. De plus, il est fortement conseillé de se procurer un terminal Illico afin d'optimiser son expérience télévisuelle.

Et voilà! Vous saurez que votre tranformation est complète quand vous vous retrouverez dans votre salon, écrasé devant un épisode de Heroes, avec un paté au poulet Nos Compliments comme souper. Une chose surprenante vous arrivera ensuite et ça s'appelle le bonheur.

mercredi 6 décembre 2006

Gwen Stefani ou Gwen T'es finie

Suis-je le seul à être incapable d'apprécier "l'art" de Gwen Stefani? Je vois mal comment le yoodle, les fanfares et le hip hop peuvent faire bon ménage et être trendy.

Soit son nouveau single est un génial fourre-tout en avance sur son temps, soit c'est VRAIMENT n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, ça m'énaaaaaarve.

Ent' deux kleenex tu pourrais faire queq'chose

Ça y est, c'est officiel, je suis malade. Les symptomes apparaissaient tranquillement, la bactérie était stand-by, et elle a attaqué ce matin. Vive la congestion nasale, je me sens tout pogné.

Kleenex

Je me demande quoi faire aujourd'hui.
- Aller au cinéma? Belle idée, y'a tant de films que j'ai pas vus et ça coûte si peu cher le jour en semaine.
- Jouer de la guitare et chanter à tue-tête? Bonne idée, j'ai l'appart à moi tout seul toute la journée.
- Jouer à Silent Hill 4? Bonne idée, question d'en profiter et le rentabiliser avant de le retourner au club vidéo ce soir, pour réentendre les chiens wildcat.
Kleenex
- Lire? Bonne idée, j'ai tant d'oeuvres à lire, il faudrait bien parfaire ma culture
- Aller magasiner? Bonne idée, j'ai pas envie d'être à la dernière minute pour mes cadeaux de Noël, et ça me ferait du bien de voir un peu de gens.

Tant de belles idées pertinentes, utiles à ma vie. Trop de choix, c'est comme pas assez. Je ne sais pas quoi faire, je suis bloqué (comme mes sinus).

Kleenex

Ah pis tant pis, je vais aller regarder un épisode de Smallville en mangeant des céréales.

mardi 5 décembre 2006

Les autres blogs

Je suis encore à l'étape de la découverte dans l'univers des blogs, j'ai passé la soirée à écumer les différents blogs offerts sur le cyber-espace, et quelque chose vient de me frapper.

C'est moi ou il y a un pourcentage très élevé de mamans qui veulent partager leur expérience et comment elles se sentent dans leur nouvelle vie de génétrice? Sur top blogues, j'en ai recensé pas moins de 7 dans le top 50 dédiés principalement à ce sujet. Ca fait beaucoup de femmes qui veulent dire la même chose dans des mots différents... On a compris, c'est pas facile au quotidien, pas facile pour le couple, pas facile pour la féminité, pas facile pour le travail, pas facile pour le sommeil, pas facile pour l'intimité, pas facile pour le budget, bla bla bla. Maintenant, pouvons-nous parler de quelque chose de plus intéressant?

Par exemple, j'ai remarqué que dans le jeu vidéo Silent Hill 4, quand on abat les chiens-zombies, ils font le même son que le cougar qui rugissait dans les vieilles publicités de bière Wildcat. Ratatat l'avait déjà enchantionné dans la chanson bien-nommée "Wildcat" mais rien à faire, je ne me tanne pas de ce son et il me flatte doucement les oreilles chaque fois que je l'entends, même si c'est pour abattre des chiens-zombies à coup de bâton avant de leur casser le cou et faire splasher du sang partout.

Souvenirs, souvenirs

Vivre dans la nuit

Je suis tanné de vivre dans la nuit, comme Nuance et/ou les vampires. Aujourd'hui, mission JOURNÉE BLANCHE (c'est la même chose qu'une nuit blanche, sauf que c'est à l'envers, pour le monde qui dort de jour... tout ça est très concept)

Le but est de se scraper le système ben comme il faut, pour être vraiment fucké et pas bien dans son corps.

Il est présentement 19h, ça fait presque 26h que je suis debout. Mon mal de tête et ma nausée témoignent que la mission de la journée aura été ACCOMPLIE.

Curieusement, je ne suis pas rempli de joie...