mardi 13 février 2007

C’est quand les coquerelles

Parfois, quand le disque dur de notre terminal Illico se remplit trop ou que les DVDs des saisons qui nous intéressent s’accumulent sur le meuble de la TV, on peut ressentir un certain relâchement dans le soutien de notre hygiène résidentielle. Ça commence par les journaux qui s’empilent sur la table de la cuisine, puis cette satanée vaisselle sale qui ne veut juste pas cesser de proliférer, puis les chatons de poussières qui deviennent rapidement de véritables matous. Il est possible aussi que la poubelle rate le passage des éboueurs et elle reste alors quelques jours de plus avec nous. Si elle saute plus d’un passage, ce qui arrive parfois bien malgré nous, la poubelle gradue à compost. Une plus ou moins subtile arôme de cadavre peut alors flotter dans l’air. Il est par conséquent tout à fait à propos de se demander : c’est quand qu’arrivent les coquerelles?

Les comptoirs sont plein de miettes, la vaisselle répond quand on l’appelle et mes pieds collent à certains endroits sur le prélart. Mais pas de coquerelles, ni de vermine, ni de fourmis, ni de perce-oreilles, ni rien finalement. Notre résidence est devenue un endroit propice à la prolifération des bibittes, une sorte de Woodstock pour les germes, les bactéries et toutes sortes de micro-organismes pas jolis, mais rien n’y fait, pas de coquerelles.

On finit par se résoudre, on prend une journée et on nettoie tout. La résidence devient alors clinquante, proprette et bonne odorante. On se dit qu’on a beau y mettre du nôtre, faire des miracles d’abandon d’estime de soi, repousser les limites du tolérable, on n’arrive toujours pas à être insalubres.

C’est à se demander si cette histoire de coquerelles ne serait pas un mythe inventé par nos mères et nos proprios pour nous forcer à faire le ménage. Une sorte de bonhomme sept heures de la propreté.
Vous sourcillez et je vous comprends mais, faites l’essai chez vous. Troquez le Hertel pour la télécommande et laissez votre lavabo se cerner, votre entrée se slocher, votre poussière se regrouper puis former un syndicat. Quand tout sera bien croûté, dans un abandon navrant et brun, vous remarquerez une chose extraordinaire : pas de coquerelles!

Ainsi, et les Vieux Garçons peuvent en attester, le ménage est du temps perdu à ne pas regarder le câble. Il ne sert à rien de préserver dans une certaine salubrité l’endroit qu’on habite si pour ce faire on doit manquer un bon programme. Sachez-le!

9 commentaires:

Anonyme a dit...

Au sujet des bactéries sur le comptoir de la cuisine: c'est prouvé que le comptoir d'un vieux garçon en héberge beaucoup moins que celui de sa mère car c'est dans la guenille (ou l'éponge) que résident les bactéries. Pas de lavage de comptoir, pas de bactéries... mieux vaut ne pas faire son lit non plus (mais ça je suis sûre que les vieux garçons l'ont déjà compris) car les lits biens faits sont source de prolifération d'acariens. Bref tant que vous n'attirez pas de bibittes, votre hygiène de vie semble irréprochable messieurs.

Ceci dit je ferais attention aux coquerelles et aux fourmis. Souhaitez-vous vraiment qu'elles s'installent dans votre décodeur illico et le bouffent pas les entrailles ? Moi en tout cas je ne tenterais pas le diable...

Léa a dit...

Mon appart a a peu pres le meme look...je travail, homme travail, trois enfants a nettoyer..non merci... la semaine c'est fait pour accumuler et le week end...je nettoie a mon rytme..
Et moi non plus j'ai pas de bebittes a part mes trois monstres...

Ah oui j'oubliais...c'est bon de vous revoir!

xxx

Rosie a dit...

Bonjour,

Cela vait du bien un laissez-aller une fois de temps en temps.

Moi, je range régulièrement, car j'hais faire de gros rangements, mais je ne juge pas les autes.

Très bien ton blogue, que j'ai découvert récemment, je t'invite aussi:

Rosie-toutsimplement.blogspot.com

avec en avant: http://

@ plus

Anonyme a dit...

Un seul mot : OUACHEUH!

Une femme libre a dit...

Les blattes aussi préfèrent un milieu propre mais humide. Et puis, ces bestioles ne sont pas de la génération spontanée. Il faut qu'elles s'installent chez vous à partir d'un sac d'épicerie par exemple ou bien en émigrant de chez un voisin immédiat qui les héberge. Semblerait que les coquerelles affectionnent tout particulièrement New-York, probablement attirées par le foisonnement culturel. Même les hôtels bien côtés en hébergeraient.

Anonyme a dit...

Ben les gars, vous êtes chanceux, parce que moi je pourrais témoigner du contraire. Je touche du bois, car j'ai pas vu de coquerelle depuis belle lurette, mais y'a un temps ou on apercevait jusqu'à 5 coquerelles en ouvrant les lumières de la cuisine - Bon, on n'est pas des plus assidus sur le ménage, mais on suspecte les voisins de nous les avoir envoyées, et c'est pas tuable ces bibittes la!

Et comme dit peccadilles, faites attention à votre décodeur illico - les coquerelles chez nous avaient a un certain moment particulièrement affectionné les circuits de notre micro-ondes...

Anonyme a dit...

Va falloir que vous m'expliquez un truc. J'ai aussi un terminal illico, et j'ai tenter dernièrement d'enregistrer un truc, j'ai beau tout essayer, je ne sais pas comment l'écouter.

Pourriez-vous nous faire un petit tuto-vieux-garçons qui montre comment faire :D

Sara a dit...

Comme le dit la femme libre, les coquerelles ont pas rapport avec la propreté, c'est une question d'humidité doublée de malchance. C'est comme les poux, bref. Suffit que votre belle petite tête aux cheveux fous et tout propres se retrouvent à portée de la tuque du ti-clin-qui-reste-à-côté-du-chemin-de-fer et hop! la coupe trendy: au clipper.

Josie a dit...

haaa! je suis tellement heureuse de vous retrouver, les Vieux Garçons! J'avais arrêté de lire votre blog depuis l'intrus...

Et je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à faire l'élevage des accariens!