mardi 3 avril 2007

La saison des finales

Ces jours-ci, décidément, c'est la saison des finales, ou les finales de saisons Hier, un doublé Prison Break & Les Invincibles. La semaine passée, c'était Le Banquier & Minuit le soir. Drôle de timing que de finir la meilleure émission de l'histoire de la télé québécoise juste après la fin d'une adaptation pourrie d'un concept américain le même soir.

Par ailleurs, s'il y a une chose que la saison télé nous aura prouvé, c'est qu'on n'a pas le tour avec les adaptations. Le Banquier a souffert d'attroces longueurs, Julie Snyder y est médiocre et le tout manque sérieusement de punch. Les "re-fu-sé" ne remplaceront jamais un bon "no deal!" bien senti. Juste après, à la SRC, La job est resté dans coincée dans l'imitation de l'original sans jamais prendre son envol, avec des comédiens qui en faisaient trop ou pas assez, mais qui étaient bien peu souvent dans le ton nécessaire. La caméra en faisait aussi trop peu, ou trop, je ne sais pas trop. Je suis en fait incapable de cerner ce qui ne fonctionnait pas dans cette reprise, mais j'ai pas aimé. N'empêche, j'aurais quand même aimé que la série trouve son public...

Hier se terminaient les deuxièmes saisons de Prison Break et les Invincibles. Nous n'avons pas regardé ce dernier épisode des Invincibles, notre enregistreur numérique se chargeant de l'enregistrer pour nous. Que voulez-vous, 24 est diffusé en même temps et personne ne fait attendre Jack Bauer. Toutefois, on peut vous dire que les chroniquers télé sont complètement dans le champ et qu'on est absolument pas d'accord avec l'opinion de la presse: cette saison était infiniment meilleure que la première. Mieux maîtrisée, mieux amenée, avec des situations plus amusantes et plus riches. Du vrai bonbon. De l'autre côté, Prison Break n'a jamais eu la subtilité et l'intelligence de sa première saison, mais a su maintenir sa tension insoutenable. Malgré quelques rebondissements peu/pas crédibles ça et là, je suis resté scotché à mon siège, impatient de connaître le dénouement des aventures de Micheal, Lincoln, Mahone, Sucré, T-Bag et la délicieuse Sarah Tancredi. Et, sans dévoiler de punch, j'ai été plus que satisfait. Alors que Lost s'emmêle et se perd dans ses propres filets, les gens derrière Prison Break ont eu une idée géniale. Les deux dernières minutes du dernier épisode, qui lance le cliffhanger, sont magiques. Au point où on a reculé et on l'a regardé trois fois. Wow. La saison 3 va être folle.

J'ai tellement hâte que l'été soit fini.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Je ne suis pas daccord avec toi à 100%. Certe le banquier n'était pas aussi fabuleux que la version américaine (voir aussi version Canadienne anglaise), mais je me dois de donner certains points pour leurs innovations entre autre pour les prix supplémentaires aux malheureux perdants qui avaient de bons rêves à réaliser et pour les beautés masculines qui ne m'ont pas laissée indifférente.

Anonyme a dit...

La Job moi j'ai vraiment adoré!! Le boss était vraiment trop tordant. J'ai pas vu les versions originales... peut-être que ça a quelques choses à voir avec ça. L'épisode avec le dildo est de loin le meilleur de tous!

Anonyme a dit...

Je suis d'accord pour les deux dernières minutes de la finale de prison break! Quand j'ai vu Bellick couché par terre, tremblant et le regard dément, quel frisson! Et Michael qui marche vers la lumière....
Pour 24h, ça commence à radoter, comprenez-moi, Jack est fantastique, mais je pense que le filon commence à s'épuiser.