On dirait que, quand les Canadiens gagnent un match, la victoire a un effet régressif sur la population mâle en général. Hier soir, dans le métro, après la victoire, il n'y avait plus un seul homme: seulement des primates. J'ai croisé plein d'homo sapiens qui grimaçaient en faisant des cris qui ressemblaient à quelque chose comme "yeeeaaaaaaahhhh" et "woooooooouuuuhhh". Ensuite, ils se regroupaient et parlaient, se poussaient les uns les autres en riant et en parlant fort. Finalement, descendu à mon métro avec 4 hommes préhistoriques, j'ai pu les voir à la recherche d'endroit où aller établir leur territoire. Plutôt que d'opter pour une ruelle, ils sont finalement allés se saoulager sur l'église... Quin, ça t'apprendra, mon symbole religieux, maison de Dieu!!!
Arrivé à la résidence, je trouve l’ami Djilaomé affalé sur le sofa, alors qu’il vient de regarder le hockey avec Attrayan. Incapable de faire une phrase complète, Djilaomé a lui aussi régressé. Il est hypnotisé par le câble, et s’exprime en onomatopées.
Vraiment, le hockey a un effet pervers sur la société, et doit disparaître. À mort le hockey!
dimanche 17 décembre 2006
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire