Ce soir, mon "amie" Maria m'a demandé de l'accompagner au cinéma pour voir The Holiday, le dernier chef d'oeuvre de Nancy Meyers avec Cameron Diaz et Kate Winslet, et les faire-valoirs Jude Law et Jack Black . J'ai bien tenté de la convaincre de changer d'idée pour aller voir Babel, Congorama ou Stranger than fiction, mais peine perdue: c'est The Holiday qu'elle voulait voir. Aucune négociation possible.
Et comme je lui en devais une....
Pourtant, la critique m'avait bien averti:
- LA PRESSE: "Le scénario est long comme un jour sans pain. On s'ennuie devant des gags qui tombent à plat, de surprises qui n'en sont pas et du suspense très peu palpitants. [...] Le maquillage outrancier des comédiens fatigue la rétine. La bêtise des répliques ainsi que la fainéantise de la mise en scène n'a pas de quoi émoustiller le spectateur."
- ICI: "En alternant constamment la mièvrerie sympathique et le puissant somnifère, The Holiday fait du surplace. [...] pendant que la prémisse ingénieuse reste au niveau embryonnaire [...] dans ce très long métrage qui s'étire sur plus de deux heures. [...] Cette énième comédie romantique qui ne l'est pas tant que ça souffre d'une réalisation anonyme et d'un dénouement schématique. Aussi futile et superficiel qu'une bulle de savon."
Malgré tout ça, Maria m'a fait payer 13$ pour voir une pareille niaiserie. La salle était remplie de filles, certaines en gang qui poussaient des soupirs tout au long du film (je n'ai pas réussi à savoir si c'était des soupirs d'envie ou d'ennui) et certaines accompagnés par leurs pauvres mecs.
J'ai vu une tonne de gags prévisibles, des personnages masculins sous-développés et castrés devant des héroïnes qui en ont marre des hommes, un Jude Law orange (confisquez-lui sa lotion auto-bronzante!!) et même un Jack Black qui semble décidément se demander ce qu'il fait là. De plus, mesdames, j'aimerais bien que vous me disiez enfin pourquoi tous vos films de filles présentent une scène où l'héroïne met de la musique à tue-tête et chante par-dessus en dansant tout croche, seule, dans la cuisine ou dans sa chambre à coucher. C'est supposé être libérateur? Montrer que la femme est libre et peut faire ce qu'elle veut, qu'elle n'a plus de soucis? Qu'elle prend sa vie en main et qu'elle cesse de s'en laisser imposer? Franchement, dans le genre girl power, y'a plus efficace que Cameron Diaz qui se dandinne sur Mr. Brightside ou Kate Winslet qui fait du air guitar sur Are you gonna be my girl.
Pitié, évitez ce film à tout prix. (À moins que ce soit une des Pussycat Dolls qui vous demande de l'accompagner)
mardi 12 décembre 2006
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2 commentaires:
Qui est maria?
Maria est magnifique, charmante, sexy et aime bien vous fouetter, à ses heures...
Oui, the Holiday, c'était une erreur amis pour la faire payer, qu'àcela-chose va la forcer à aller voir les tortues Ninja.
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