vendredi 15 décembre 2006

L'autobus de la vie

Ne possédant ni véhicule motorisé ni charette, Attrayan et moi sommes des usagers du transport en commun. Tantôt, nous avons donc quitté notre résidence pour aller faire quelques achats de Noël, et nous nous sommes heurtés au métro fermé. Tant pis. Ce sera pour une autre fois.

En revenant vers notre domicile, nous avons croisé de nombreux autobus pleins à craquer de travailleurs et travailleuses désireux de rentrer chez eux en cette fin de vendredi. Ça, c'était la vie qui nous envoyait un clin d'oeil, qui nous rappelait qu'il fait bon d'être pigiste.

La vie nous offre de bien beaux petits bonheurs imprévus, parfois.

7 commentaires:

Sara a dit...

Le transport en commun, c'est ma source de drôles de découvertes humaines en 2006. La station Jean Talon m'a été particulièrement fructueuse en rencontres du troisième type.

Attrayan a dit...

Personnellement, je trouve ça presque difficile de lire dans la métro. Il y a trop de monde à observer et, surtout, à juger.

Sara a dit...

Hier j'ai eu droit à un beau cas de Gilles de la Tourette sur la ligne bleue. Quoi de mieux qu'un individu grisonnant qui crie spontanément et qui fait de drôles de grimaces pour pimenter un trajet sans technologie musicale!

Anonyme a dit...

Bien chanceuse de ne souffrir d'aucune maladie neurologique, Le Pantin bleu et de n'avoir personne proche de toi qui en souffre. Si c'était le cas, peut-être que tu trouverais ça un peu moins drôle de penser que des gens puissent s'amuser et se moquer d'un handicap malgré lequel une personne essaie de vivre une vie aussi normale que possible avec tout le courage que ça demande.

Sara a dit...

Oh pitié, pas ça. J'connais deux personnes atteintes de ce syndrome-là et d'autres atteintes d'autres maladies neurologiques, pour votre information. Ces gens savent bien vivre avec ça et ne pas se prendre au sérieux, chose que j'admire et que je prône moi-même. [la non-prise au sérieux] Notons que j'ai traité cet individu tout à fait respectueusement lors du bref moment où nous avons partagé ce wagon de métro. Notons également que vous ne savez rien de moi ou de ma vie; peut-être que je souffre d'acné sévère et que je me fais tous les jours juger, ou encore peut-être qu'il me manque un bras, ou une jambe? Tout ce que je souhaitais souligner, c'est qu'on voit toutes sortes de gens dans le métro et que l'homme-du-métro avait pimenté notre trajet. D'ailleurs, le diagnostique de la Tourette vient de moi, peut-être était-il drogué, ou autre chose.

daviel a dit...

Les autobus pleins à craquer de travailleurs et travailleuses désireux de rentrer chez eux en cette fin de vendredi, c'était pas tellement la vie qui vous envoyait un clin d'oeil, mais un cas de colis suspect qui a mobilisé toute la ligne orange...

Anonyme a dit...

Je ne vous prends pas en pitié, Le Pantin Bleu, mais je ne partage pas votre point de vue qu'une personne grisonnante ou pas qui crie involontairement et fait de drôles (drôles pour qui, pour vous?) de grimaces tout aussi involontairement "pimente" un trajet de métro. J'ai tout autant le droit à mon opinion que vous avez droit à la vôtre et que vous ayez de l'acné sévère ou pas m'indiffère complètement. Ça se traite tandis que le syndrôme de la Tourette, faut vivre avec et avec les regards de ceux que ça amuse au point d'en parler sur un blog.