Je pensais enfin pouvoir vous entretenir de mes aventures dans le papillon guadeloupéen, mais un moment marquant freine à nouveau mon élan.
Je me suis rendu compte que j’étais une mauvaise personne, comme ça, d’un coup sec. Un être froid, sans valeur aucune et dont la conscience sociale atteint des niveaux abyssaux de médiocrité. Mais comment, vous demandez-vous certainement, ai-je pu en venir à un tel constat en si peu de temps? Je vous raconte.
Qu’àcelanEtienne et moi regardions gentiment le documentaire gaucho sur les malversations entrepreneuriales The Corporation dans le confort de notre salon surround quand, entre le bout sur les animaux que les compagnies font souffrir et celui sur les enfants dans les sweat shops, il m’a pris une furieuse envie d’aller magasiner. J'avais beau me concentrer sur les récriminations de Chomsky, Klein ou Moore, tout ce que je voyais c'était une grosse pub avec plein de logos, des magasins ouverts et des gens tristes seulement dans d'autres pays. Ça ne m’a pas lâché de tout le film et dès l’apparition du générique, j’ai enfilé mon manteau et je me suis rué au Centre Eaton.
Calomniez-moi tant que vous voulez, reste que mon nouveau chandail me fait vraiment bien.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
1 commentaire:
Bravo! Je dit Bravo! Nous on aime mieux lècher les vitrines! Vraiment!
Les Silent Dianes te lèche, la vitrine! vraiment!
www.myspace.com/lessilentdianes
Publier un commentaire