J'en parlais à Miss Placard hier soir alors qu'on était à la première du nouveau mauvais film de Luc Besson: j'ai besoin d'aller me faire couper les cheveux.
C'est fou comment que notre cerveau fonctionne: une journée, hop la vie est belle, ma tête a de l'allure et tout va bien. Le lendemain, paf! Je n'endure plus mes cheveux, ils sont beaucoup trop longs et me dérangent follement: il faut que j'aille les faire couper!! Pourtant, on s'entend qu'ils sont à peine plus longs que la veille... Que s'est-il passé dans cette nuit où tout a changé?!
Ça fait déjà 4 jours que j'ai pris conscience qu'ils sont dorénavant trop longs, et que j'achale Attrayan sur mon besoin d'aller rencontrer une paire de ciseaux. Je sais, je devrais déjà les avoir fait couper depuis. Mais c'est la même chose chaque fois, je suis incapable d'aller les faire couper la journée-même où je réalise qu'ils sont trop longs. Je suis obligé d'attendre une semaine ou deux, d'achaler tout mon entourage là-dessus et de les embêter, jusqu'à ce que tout le monde sache que mes cheveux sont trop longs! Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que j'ai besoin de les préparer mentalement à ma nouvelle tête? Peut-être que je veux partager le désir de voir mes cheveux raccourcir? Peut-être que j'ai besoin que les gens soient contents et souriants quand ils me verront avec ma nouvelle tête. Ou peut-être que je veux simplement qu'ils n'aient pas d'excuse et qu'ils remarquent la coupe. Je suis tout à fait conscient que c'est absolument inintéressant pour eux de m'entendre me plaindre, mais c'est plus fort que moi, je dois leur en parler.
Quoiqu'il en soit, j'ai réalisé qu'ils étaient trop longs mercredi matin et depuis, j'ai de la misère à m'endurer. Miss Placard me confiait que tout ça était un phénomène exclusivement masculin. Les filles ne vivent pas ça, à cause qu'elles ont les cheveux longs tout le temps. J'ai de la misère à la croire: les filles le vivent différemment, c'est tout. Elles ont les teintures, les frisettes et les toupets et tout, c'est géré complètement différemment de nos petites coupes simples tout ça, c'est normal. Et maintenant que j'y pense, je me rends compte que tous les gars avec qui j'ai déjà parlé cheveux vivaient la situation de la même façon...
Bon, assez. Je vous ai achalé avec ça vous aussi, il ne reste plus grand monde qui ne soit pas au courant. Je pense que je suis prêt à faire couper ces satanés cheveux.
dimanche 7 janvier 2007
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4 commentaires:
Hmm... Je sais pas à quelles filles t'as parlé, mais ce que t'as décris pour un gars, ça ressemble à ce que je vis... (Évidemment, c'est une des grandes vérités énoncées à 3h29 du matin, je m'en rappellerai peut-être pas tantôt quand je me lèverai ;))
L'illumination m'est venue le 2 janvier au soir, vlan, plein dans la tronche. Mon inconscient voulait peut-être pas risquer que j'aie une tête moche pour le temps des fêtes. Moi, quand ça me frappe, j'agis. Le 3 janvier à 9h j'appelais la coiffeuse qui, malheureusement, était en congé. Mais le 4 à 9h30 j'étais sur la chaise. :)
Ahhhh le cheveu. Ce sujet sensible. Chez moi du moins.
C'est peut-être dû à la nature post-chimio de mes cheveux mais moi aussi, when I gotta go, I gotta go.
Je les maintiens courts et je peux te dire en ce moment qu'ils sont à leur plus long ever depuis 5ème année, c'est-à-dire en haut des épaules et non seulement ça m'angoisse, ça m'écoeure parce que j'ai l'air d'un muffin sorti des années 80 (à mon avis, sûrement peu partagé).
C'est pas une affaire de filles ou de gars. C'est une affaire de gars ou de filles avec des cheveux courts.
Une chance, m'en va voir Cherry vendredi.
Trop drôle!! Je me suis bien bidonnée!
Tu diras merci à Andrée-Ann pour la plogue... je te mets dans mes favoris :-)
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